Ethereum a-t-elle le potentiel de devenir le nouvel Amazon du Web3 ?
- Ethereum, avec une capitalisation boursière de 296 milliards de dollars, a captivé l’intérêt des investisseurs institutionnels après l’approbation des ETF Ethereum Spot aux États-Unis.
- Malgré un engouement moindre comparé aux ETF Bitcoin, Ethereum est perçu comme prometteur, à l’instar d’Amazon dans les années 1990, et attire l’attention de géants financiers comme BlackRock et Visa.
Ethereum, la deuxième blockchain en termes de marketcap, a toujours été au cœur des innovations dans notre écosystème. Depuis l’approbation des ETF Ethereum Spot aux États-Unis, la blockchain intéresse de plus en plus les investisseurs institutionnels. Si bien, que certains observateurs vont jusqu’à comparer Ethereum aux débuts du géant Amazon.
Ethereum : le Amazon du Web3 ?
Forte de 296 milliards de dollars de marketcap, Ethereum est la deuxième blockchain de notre écosystème. En parallèle, Ethereum est également leader dans le domaine de la finance décentralisée (DeFi) avec 47 milliards de dollars de TVL.
En juillet dernier, Ethereum a atteint un nouveau cap dans son adoption suite à l’approbation des ETF Ethereum Spot aux États-Unis. Toutefois, les résultats de cet ETF n’ont pour l’instant pas été à la hauteur de ceux enregistrés par les ETF Bitcoin Spot.
Une situation qui s’explique par un manque de compréhension du potentiel d’Ethereum, d’après les déclarations de Leena ElDeeb, analyse chez 21Shares.
« Ethereum est complexe, à l’image d’Amazon dans les années 1990 – prometteur d’un vaste potentiel, mais moins simple dans ses cas d’utilisation. »
Ethereum, « encore largement sous-estimé »
Le parallèle entre Ethereum et Amazon n’est pas anodin. À la fin des années 90, peu d’investisseurs traditionnels croyaient réellement à la vision de Jeff Bezos. L’entreprise était souvent perçue comme risquée, les gains immédiats n’étant pas à la hauteur des attentes. Pourtant, Amazon avait un atout que d’autres ne possédaient pas : une vision à long terme, avec une infrastructure solide capable de s’adapter aux transformations du marché.
Pour Leena ElDeeb, Ethereum est « encore largement sous-estimé » car, comme Amazon dans ses débuts, son infrastructure est encore en construction. Ce développement progressif du réseau est essentiel, car il permet de poser les bases d’une adoption ultérieure.
Une position également soutenue par Federico Brokate, vice-président et responsable de l’unité commerciale américaine de 21Shares.
« À la fin des années 1990, Amazon employait environ 7 600 personnes. En revanche, le réseau Ethereum compte aujourd’hui plus de 200 000 développeurs actifs – notamment des ingénieurs logiciels, des chercheurs et des concepteurs de protocoles – qui contribuent tous à son évolution. »
Ethereum : nouveau chouchou des institutions ?
L’approbation récente des ETF Ethereum Spot aux États-Unis marque une étape importante pour le réseau.
Cependant, ces produits financiers n’ont pas encore suscité le même engouement que les ETF Bitcoin.
Cela n’a pas empêché certains géants financiers, comme BlackRock, de montrer un intérêt grandissant pour Ethereum. Ainsi, en mars dernier, BlackRock a dévoilé son premier fonds tokenisé sur la blockchain Ethereum.
D’autres géants tels que Visa explorent également la blockchain Ethereum pour sa plateforme de tokenisation.
En parallèle, d’autres blockchains telles que Solana attirent elles aussi l’intérêt des institutionnels. Ainsi, plusieurs demandes d’ETF Spot ont été déposées pour le SOL et certaines entreprises telles que VanEck vont jusqu’à se lancer dans le staking sur Solana.