Republike, au service de la liberté d’expression
La liberté d’expression est le droit d’exprimer ses opinions sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques, et sans considération de frontières. Une liberté fondamentale que tout État démocratique, et tout réseau social, prétend défendre. Pour les États, le cadre juridique définissant les limites de la liberté d’expression est souvent à géométrie variable. Il en va de même pour les conditions d’utilisation des plateformes de médias sociaux. Certaines appliquent une forte modération, allant jusqu’à la censure. D’autres souhaitent étendre le cadre de la liberté d’expression (à vous de deviner qui est quoi …). Hors du champ des médias sociaux monopolistiques, Republike propose son approche innovante. Avec ce nouveau modèle de réseau social, l’utilisateur est le propriétaire de la plateforme. Il est donc en responsabilité face à ces problématiques.
Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Republike.
Une surveillance accrue sur les médias sociaux
Le poids que possèdent les réseaux sociaux dans la fabrique de l’opinion n’est désormais plus à démontrer. La campagne numérique réussie de Donald Trump, ayant mené à son élection à la tête des États-Unis en 2017, ou encore le rôle de Facebook dans la montée du climat de haine ayant conduit au massacre des Rohingya en Birmanie, ont tiré la sonnette d’alarme pour de nombreux gouvernements et corporations. Les grands groupes monopolistiques ont réalisé la puissance des algorithmes sur la psyché des foules. Cela a engendré de vives réactions de la part des régulateurs. Par exemple, en Union européenne, la Commission oblige les opérateurs à se plier aux exigences du Règlement sur les services numériques (DSA). Ils ont l’obligation de contrôler et de modérer les contenus sur leurs réseaux sociaux.
Cette surveillance comporte plusieurs axes, et peuvent être sujets à interprétation. Par exemple, doivent être sujets à modération les contenus pouvant avoir des « effets négatifs réels ou prévisibles sur les processus démocratiques, le discours civique et les processus électoraux, ainsi que sur la sécurité publique. » Ce flou juridique inquiète de nombreux défenseurs des libertés publiques.
Thierry Breton, commissaire européen ayant largement participé à l’élaboration du DSA, se défend de mettre en place un « ministère de la censure ». Quoiqu’il en soit, les médias sociaux actuels ont déjà déployé leurs propres méthodes de modération des contenus. Certains jugent qu’elles s’apparentent à de la censure, tandis que d’autres les trouvent trop permissives, et propices à la prolifération de discours haineux et violents.
La modération traditionnelle
Les plateformes de réseaux sociaux s’appuient sur deux outils pour modérer les contenus : l’intelligence artificielle et les signalements des utilisateurs.
Avec les progrès de l’IA, et notamment des grands modèles de langage (LLM), il est désormais possible de filtrer automatiquement du contenu non-désiré. Cependant, ils restent très imparfaits pour déceler les subtilités des langues humaines, et en termes de modération, ils commettent de nombreuses erreurs. Un utilisateur de Facebook peut très vite voir son compte restreint pour avoir écrit une blague un peu trop subtile. Si cette méthode de modération peut s’avérer efficace pour détecter les discours haineux ou violents, elle le sera moins pour détecter du contenu trompeur.
Les réseaux sociaux s’appuient aussi sur la composante humaine. Il s’agit, comme pour la mise en avant des contenus, de faire confiance à la sagesse des foules. Lorsqu’un contenu est signalé pour un groupe suffisamment important d’individus, il est supprimé. Laurent Gayard, auteur et conseiller stratégique chez Republike, parle d’ochlocratie. En effet, les plateformes et leurs algorithmes donnent ainsi le pouvoir aux foules. Malheureusement, cela a des effets néfastes : harcèlement, lynchage public, campagnes de dénigrement…
L’uniformisation des contenus nuit à la liberté d’expression
Les algorithmes ont tendance à uniformiser les contenus présents sur les plateformes de réseaux sociaux. Leur mise en avant dépend de l’engagement des utilisateurs, ce qui amplifie certaines voix, et en fait taire d’autres. L’ochlocratie des signalements massifs étouffe rapidement les opinions dissidentes. Si les algorithmes arrivent à façonner une opinion publique uniforme, ils peinent, en revanche, à offrir un cadre courtois et respectueux pour les débats d’idées. De même, ils s’avèrent inefficaces pour lutter contre les fake news.
L’économie de l’attention fait de l’utilisateur des plateformes de réseaux sociaux gratuites un produit. Cela accroît la surveillance et la censure, car les annonceurs n’ont pas envie d’être associés aux voix trop discordantes. La plupart des réseaux sociaux offrent donc un cadre assez limité en matière de liberté d’expression. Les opinions y sont plus binaires que plurielles : like ou dislike, admis ou banni.
À l’inverse, Republike souhaite encourager la diversité d’opinions. La cohabitation entre des sensibilités différentes sur Internet est un casse-tête : la plateforme est donc conçue pour offrir un cadre de discussion sain. Les contenus à haute valeur ajoutée sont tout d’abord privilégiés grâce au système de récompense. En sortant des métriques d’engagement traditionnelles, Republike favorise l’émergence de contenus contradictoires mais qualitatifs. Il faut toutefois mettre en place des méthodes de modération adaptées sur la plateforme.
Republike et la liberté d’expression
L’équipe fondatrice de Republike est profondément attachée à la liberté d’expression. Avec son modèle, elle souhaite trouver un juste milieu entre autocensure et dérives des débats polarisés. Bien entendu, la plateforme, établie en France, respecte en premier lieu les lois établies sur le territoire.
Republike souhaite, avec sa communauté, établir un cadre sain pour l’expression d’opinions contradictoires. Cela passe par un modèle de modération particulier. En cas de signalement, il s’agit de juger non pas du contenu brut, mais de son état d’esprit et de son contexte émotionnel.
La modération sur Republike
Premièrement, les utilisateurs de la plateforme s’accordent à respecter sa Constitution. Le contenu incitant à la haine ou à la violence n’a pas sa place, en revanche, toutes les opinions doivent pouvoir s’exprimer.
En cas de signalement d’un contenu, les modérateurs vont se concerter. L’algorithme sélectionne au hasard un comité de sept utilisateurs pour juger du contexte émotionnel, de l’intention dans lesquels le contenu signalé a été posté. Après le vote, c’est la majorité qui récompensée (via le futur jeton utilitaire de Republike et une influence positive sur le niveau de profil des votants). C’est donc le consensus communautaire qui détermine les limites de la liberté d’expression sur la plateforme. Plutôt que sur l’opinion, le modèle de Republike met l’accent sur l’intention sous-jacente à une publication signalée : incite-t-elle ou non au débat cordial et ouvert ?
Republike fait donc le pari d’éviter la modération centralisée et de confier ce pouvoir entièrement à sa communauté. Pour l’instant, le modèle semble vertueux. Tout d’abord, les utilisateurs ont un intérêt économique à participer. Pour l’instant, ils jouent le jeu, et peuvent ainsi s’exprimer librement, par leur vote, sur des sujets variés. Enfin, ce système incite les créateurs de contenu à s’exprimer de façon claire et respectueuse, même si leur publication est clivante. La sélection aléatoire des modérateurs permet d’éviter qu’un petit comité (un “conseil des sages”) ne prenne le contrôle sur ce qui peut être exprimé sur la plateforme.
Un cercle vertueux
La modération influence également la réputation des utilisateurs participants. Avec ce système, Republike s’assure que les modérateurs agissent dans les intérêts de la communauté. L’intelligence artificielle prendra également part à la modération dans le futur : le comité sera composé de 5 humains et de 2 IA (et plus si nécessaire). Cela ajoutera une composante plus « froide », purement logique, pour la prise de décision. Quant aux sources et à la véracité des informations, l’équipe recherche la solution idéale. Les flux de news devraient passer tout d’abord par l’intelligence artificielle pour arriver à détecter les contenus erronés.
Le système de modération de Republike s’inscrit donc parfaitement dans son modèle pay-to-own. Les intérêts des différents utilisateurs sont alignés afin d’offrir un espace de liberté :
- Les créateurs de contenus sont incités à fournir de la variété et de la qualité pour être récompensés ;
- Les utilisateurs deviennent actifs en participant à la modération ;
- Ils sont récompensés s’ils suivent la majorité.
Si vous voyez la technologie blockchain comme une opportunité d’accroître les libertés et les opportunités de tout un chacun, vous serez sans doute intéressés par l’interview d’Étienne de Sainte Marie qui aborde les questions de la liberté d’expression et de la modération sur Republike. Un échange disponible sur notre chaîne YouTube. La plateforme sera quant à elle en bêta publique le 22 février. En attendant, n’hésitez pas à faire vos premiers pas sur Republike via notre lien d’invitation !