En prévision de MiCA, la Banque d’Italie veut trier les « bonnes » des « mauvaises » cryptos
Blockchain, bien. Crypto, pas bien. – Bitcoin (BTC) s’est attiré la colère des banques centrales, en tant que concurrent décentralisé et hors d’atteinte à leurs monnaies fiduciaires. Pourtant, les banquiers centraux n’hésitent pas à exploiter les incroyables avancées technologiques apportées par les cryptomonnaies. Ils feront ainsi tout leur possible pour favoriser leur propre monnaie numérique de banque centrale (MNBC) et autres réseaux numériques centralisés/contrôlés.
Encourager les projets obéissants, casser les reins des cryptos décentralisées
Dans la famille des banquiers centraux, on connaissait la haine de Bitcoin par le gouverneur de la Banque de France. Laissez-nous vous présenter cette fois Ignazio Visco, gouverneur de la Banque d’Italie.
Lors d’un congrès financier à Milan, qui s’est tenu ce 4 février 2023, le grand manitou de la banque centrale transalpine s’est exprimé sur les cryptomonnaies et leurs technologies. Dans son discours rapporté par la Banque des règlements internationaux (BIS), Ignazio Visco explique quelles sont les « bonnes » façons, de son point de vue, d’exploiter la technologie des registres distribués (DLT).
« La Banque d’Italie se concentre sur la nécessité d’identifier les domaines dans lesquels la nouvelle technologie des registres distribués peut contribuer à la stabilité globale du système financier. (…) Nous travaillons également à l’élaboration de solutions technologiques, et à la définition d’un cadre complet de normes au niveau européen et mondial, pour faciliter l’utilisation sûre des DLT et de leurs applications. (…) Nous avons également entamé les processus relatifs aux activités d’autorisation et de surveillance prévues par le règlement MiCA. »
Les investisseurs en cryptomonnaies doivent être « découragés »
Concernant Bitcoin et les cryptomonnaies décentralisées, ce n’est évidemment pas du tout la même histoire. Au lieu de travailler sur le sujet, le banquier central souhaite autant que possible faire bannir ces actifs numériques « risqués ».
Ignazio Visco accuse même nos chères cryptos de « détourner » les développements utiles de la technologie DLT. Un comble pour le secteur, sans qui les MNBC n’auraient même pas pu être imaginées et conceptualisées.
« Comme je l’ai déjà souligné par le passé, les risques liés à la très grande volatilité du marché des cryptomonnaies mettent en évidence la nécessité d’un ensemble approprié de règles et de contrôles, pour éviter que ce secteur ne se développe de manière incontrôlée. Plus précisément, il convient d’établir une distinction entre les instruments et services très risqués qui détournent les ressources des activités productives et du bien-être collectif, comme les crypto-actifs sans valeur intrinsèque, et ceux qui peuvent apporter des avantages tangibles à l’économie (…) les premiers, doivent être fortement découragés. »
Les banquiers rêvent donc d’être les seuls décisionnaires sur qui est une bonne monnaie numérique centralisée, et qui est une méchante crypto à qui barrer la route. En tout cas, on comprend mieux pourquoi les banques centrales sont de plus en plus rejetées dans le monde, avec des politiciens qui sont poussés par des citoyens mécontents de l’inflation permanente et sournoise des monnaies fiduciaires.
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