Nouvelle menace pour Bitcoin : le G7 veut une réglementation crypto plus stricte
Les cryptomonnaies (bien) encadrées par le G7 ? – Alors qu’aux Etats-Unis, ce que l’on appelle maintenant la crise bancaire fait rage, le monde s’organise pour éviter la catastrophe. Les dirigeants du G7 ont même décidé dans ce sens de présenter une stratégie de coopération pour les actifs numériques. Ce crypto-plan de bataille devrait être public au mois de mai 2023.
Cryptomonnaies et G7 : prudence est mère de sureté
Pour rappel, le G7 est une organisation intergouvernementale. Groupe de discussions et de partenariats économiques de sept pays réputés comme étant les plus grandes puissances mondiales, le G7 détiendrait, à lui seul, presque la moitié des richesses mondiales. Composé de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis de la France, du Japon et du Royaume-Uni, mais également des présidents du Conseil européen et de la Commission européenne, le G7 tend à déterminer des politiques économiques communes dans le but de protéger ou consolider les intérêts de ces pays.
Tout ce beau petit monde aurait donc décidé de définir une stratégie crypto commune et surtout sévère. On pouvait alors lire, dans la presse japonaise ce week-end, qu’il s’agirait pour ces grandes puissances d’accroître la transparence et d’améliorer la protection des consommateurs face aux risques que peuvent représenter les cryptomonnaies. C’est tout du moins le programme annoncé pour la prochaine réunion du G7, qui aura lieu à Hiroshima au mois de mai.
Des membres du G7 déjà sur le chemin de la régulation
Ce choix d’une régulation stricte n’est pas une surprise. Le Japon, localement, a déjà créé un cadre réglementaire strict, qui a d’ailleurs découragé Coinbase. L’Union européenne, elle, travaille sur sa loi MiCA qui devrait être appliquée en 2024.
De son côté, le Royaume-Uni développe son cadre cryptographique, tandis que le Canada traite déjà les actifs numériques comme des valeurs mobilières. Enfin, les Etats-Unis tentent d’appliquer une régulation faite pour la finance traditionnelle, comme le montrent les divers assauts de la SEC contre l’industrie cryptographique.
Le G7 n’est pas la seule organisation inter-étatique qui confirme ses souhaits de régulation. Le G20, présidé par l’Inde, avait aussi annoncé sa volonté de normes strictes pour les cryptomonnaies. Au mois de février également, le FMI avait affirmé que « les cryptomonnaies ne sont rien ».