Changer de métier pour s’extraire de la dette numérique
Avez-vous parfois l’impression que répondre aux nombreux courriels quotidiens est devenu votre métier numérique à plein temps ? Que le travail de vos rêves prend jour après jour l’apparence d’un « bullshit-job » ? Ou que les réunions virtuelles quotidiennes auxquelles vous devez participer amputent votre journée et vous empêchent de vous concentrer sur le cœur de votre compétence ? Ce ne sont là que quelques exemples parmi les nombreuses facettes de ce que l’on nomme « la dette numérique ». Une overdose de communications et de tâches numériques répétitives et souvent sans nécessité que les travailleurs sont contraints de gérer au quotidien au lieu de se consacrer à effectuer la véritable tâche qui devrait être la leur.
Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Jobbio.
Qu’est-ce que la dette numérique
Selon le rapport annuel Work Trend Index de Microsoft, 64 % des travailleurs dans le monde sont dans l’incapacité de mener à bien leurs tâches quotidiennes. 68 % ont déclaré qu’ils ne disposaient pas de suffisamment de temps sur une journée de travail. Cette difficulté dans l’accomplissement des tâches quotidienne aboutit lentement à l’accumulation de la « dette numérique ». Par extension, cette contrainte a un impact néfaste sur l’initiative personnelle et l’innovation. Et les cadres ressentent également les effets de cette situation : 60 % d’entre eux déclarent que ce manque de temps a des répercussions néfastes sur les performances de l’entreprise.
Le rapport de Microsoft indique que les réunions inefficaces sont les principales causes de l’accumulation de la dette numérique. On trouve ensuite les employés qui doivent participer à plus de trois réunions par jour. En effet, la difficulté à développer un plan d’action efficace tout en enchainant les réunion est considérée comme le plus grand problème pour les participants. 55 % révèlent ne pas identifier les missions attendues après la fin de ces meetings, alors qu’une grande partie d’entre eux (20 %) n’a même plus le temps de s’y rendre.
Une réalité coûteuse pour les entreprises et la société
La dette numérique et ses répercussions ont également un impact sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Parmi les travailleurs français, ceux de la génération Z sont particulièrement en difficulté. Selon le 8e baromètre annuel Malakoff Humanis, les arrêts maladie en 2022 ont atteint leur plus haut niveau depuis 2016. Les troubles psychologiques, tels que l’anxiété et la dépression, sont les principales raisons pour lesquelles les employés prennent des congés de maladie de longue durée. 32 % en 2022 contre 14 % en 2020. Plus révélateur encore, 80 % des personnes ayant eu recours à un arrêt de travail thérapeutique pour un trouble psychologique l’attribuent à la fatigue excessive (47 %) et à la surcharge de travail (40 %).
L’IA est un domaine qui peut offrir un répit aux professionnels confrontés à des obstacles dans leur productivité. Alors que beaucoup s’inquiètent de l’impact de l’IA générative sur le marché du travail, une écrasante majorité de salariés (70 %) se tournent vers l’intelligence artificielle pour les aider à accomplir leurs tâches quotidiennes. Ainsi, au lieu de considérer l’IA comme l’ennemi, les professionnels à court de temps voient maintenant l’IA générative comme un outil puissant qui peut les aider à effectuer des tâches administratives, à résumer des réunions et à planifier leur journée.
Prendre un nouveau départ dans les métiers numériques
La plupart des discussions sur les dangers de l’IA se sont dernièrement concentrées sur le remplacement des emplois manufacturiers ou techniques. Les travailleurs des secteurs d’activités plus créatives en revanche se tournent massivement vers l’automatisation pour améliorer leur productivité. L’étude de Microsoft a révélé que 87 % des travailleurs occupant des fonctions créatives seraient heureux d’augmenter l’implication de l’IA pour les aider dans les aspects les plus créatifs de leurs missions.
Lorsqu’on leur a demandé d’imaginer à quoi ressemblerait leur quotidien professionnel en 2030, 33 % des personnes interrogées espèrent que l’IA leur permettra de produire un travail de qualité en deux fois moins de temps. 30 % ont exprimé le souhait que l’IA leur permette d’acquérir une nouvelle compétence plus rapidement. La possibilité de travailler plus intelligemment a également été mentionnée : 26 % des personnes interrogées aimeraient que l’IA leur fournisse des informations sur ce qu’il convient de prioriser à l’aube de l’avènement du Web3.
Le seul obstacle à l’adoption massive de l’IA en tant qu’outil de travail complémentaire est le manque de compétences. Il est essentiel de comprendre la puissance des « prompts » dont l’IA générative a besoin pour fonctionner efficacement. S’ils veulent conserver leur main d’œuvre, et accroître la productivité de leur entreprise, les employeurs devront fournir des opportunités d’apprentissage et de développement adéquates.
Si vous avez l’impression que votre employeur actuel n’est pas prêt à s’adapter pour aider son personnel de sortir de l’engrenage de la dette numérique, il est peut-être temps de chercher une nouvelle opportunité ! Le Jobboard du Journal Du Coin propose des milliers de postes à pourvoir dans des entreprises qui recrutent actuellement. Ne perdez pas votre temps dans des tâches répétitives et vides de sens.