Bitcoin : comment le pétrole pourrait faire exploser les cours

Or noir et Or 2.0 – Dans un monde conflictuel où les ressources se raréfient, notre cher Bitcoin (BTC) pourrait attirer beaucoup d’intérêt de convoitise. C’est en tout cas l’avis d’Arthur Hayes, cofondateur et ex-CEO de la crypto-bourse BitMEX. Pour lui, une crise pétrolière/énergétique jouerait clairement en faveur du roi des cryptomonnaies.

Bitcoin irait « To The Moon » grâce aux tensions sur le pétrole ?

Satoshi Nakamoto a conçu son invention, Bitcoin, dans les cendres de la crise économique de 2008. Avec ce réseau de paiements numériques de pair à pair, ils voulaient offrir au monde une alternative au système financier vieillissant et aux banquiers.

Dans une récente publication sur son blog, Arthur Hayes, l’ancien patron de BitMEX, estime que Bitcoin aurait un grand rôle à jouer dans une potentielle crise pétrolière à venir. Le co-fondateur de la crypto-bourse explique dans un premier temps 3 scénarios possibles qui lui font penser qu’il y aura de fortes tensions sur la ressource hautement stratégique qu’est le pétrole :

« 1. Israël et/ou l’Arabie saoudite décident de bombarder un élément d’infrastructure critique en Iran, et l’Iran décide finalement d’envenimer la situation en fermant le détroit d’Ormuz ;
2. La Russie, l’Arabie saoudite et/ou d’autres grands producteurs de pétrole décident de réduire sensiblement leur production de pétrole ;
3. Des raffineries critiques et/ou des oléoducs et gazoducs sont mis hors service à la suite d’un sabotage délibéré. (Cela s’est déjà produit pour les gazoducs vitaux Nord Stream I et II entre la Russie et l’Allemagne).
»

Extrait de l’analyse d’Arthur Hayes – Source : cryptohayes.medium.com
Le cours du BTC pourrait il grimper grâce au pétrole ?

Un prix du BTC qui explose en même temps que l’inflation et le coût de l’énergie

Dans ce contexte imaginé de raréfaction et de hausse des cours du pétrole (et plus globalement, de l’énergie), Arthur Hayes est persuadé que Bitcoin serait un refuge face à l’inflation galopante des monnaies fiduciaires (dollar, euro…). Notamment par sa quantité fixe de 21 millions d’unités.

« En tant que forme d’argent le plus solide jamais créée, Bitcoin réagira probablement positivement à un assouplissement des conditions monétaires mondiales [ndlr : assouplissement = impression monétaire]. Comme la quantité de monnaie fiduciaire [imprimée] fait augmenter parallèlement l’inflation pour la plèbe du monde, les instruments monétaires avec une offre fixe – comme Bitcoin – deviennent, par définition, plus précieux en termes de monnaie fiduciaire. »

La hausse de Bitcoin pourrait même être si importante que le crypto-actif pourrait « se décorréler » positivement du marché des actions d’entreprise, selon Arthur Hayes. Car Bitcoin « a prouvé qu’il augmentait son pouvoir d’achat énergétique au fil du temps ».

Après les multiples crises dans le secteur crypto en 2022, est-ce que les années 2023 et 2024 marqueront le grand retour de Bitcoin ? Une chose est sûre, la stabilité du monde et de la fourniture d’énergie sont plus que précaires. Les cryptomonnaies pourraient effectivement en tirer leur épingle du jeu.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.