Friend.tech : le réseau social d’un nouveau genre qui fait fureur sur Base
Un réseau social qui change la donne. Depuis le mois de juillet, Base, le L2 développé par Coinbase ne cesse de faire parler de lui. En effet, ce nouvel Eldorado pour les investisseurs continue d’attirer toujours plus d’utilisateurs. Dans un premier temps attiré par les memecoins, l’engouement a depuis pivoté vers le réseau social Friend.tech.
Friend.tech : la plateforme à l’origine de l’engouement autour de Base
Friend.tech est un réseau social hébergé sur la blockchain Base. Uniquement disponible sur mobile, l’application permet aux utilisateurs de lier leur compte X (Twitter) à une adresse Base générée pour l’occasion. L’objectif du réseau est de rendre possible la monétisation des communautés.
Là où Friend.tech a su attirer les utilisateurs, c’est via le trading de profils. Effectivement, chaque utilisateur peut créer des parts (shares) liées à son profil. Celles-ci peuvent ensuite être achetées et vendues sur la marketplace du site.
Une fois une part achetée, l’utilisateur devient actionnaire du profil d’un autre utilisateur. Cela lui permet notamment d’accéder à des contenus exclusifs ainsi qu’à des chats privés.
Sans grande surprise, la fréquentation de la plateforme a explosé après l’arrivée de nombreux comptes Twitter aux dizaines de milliers d’abonnés sur X (Twitter). Et on les comprend. Ces derniers peuvent récupérer 5 % de frais sur chaque part échangée.
Depuis la sortie de la bêta, la plateforme a enregistré 65 000 traders d’actions uniques. Ces derniers ont généré au total 26 millions de dollars de volume. D’après le site DefiLlama, Friend.tech a généré 1,42 million de dollars de frais au cours des dernières 24 h. Cela place le protocole à la troisième place derrière Ethereum et Lido. Rien que ça !
À titre de comparaison, le protocole avait généré 2,99 millions de dollars de frais au cours de la semaine dernière. Un record qui sera probablement battu haut la main à la fin de la semaine en cours, au vu des résultats quotidiens de la plateforme.
À noter, de nombreux internautes ont pointé du doigt le caractère « ponziesque » de la plateforme. Conclusion : plateforme à utiliser à vos risques et périls.
Une explosion du coût des parts qui permet de gagner gros
Évidemment, l’engouement entourant Friend.tech a engendré une explosion du coût des shares de certains influenceurs. À titre d’exemple, Faze Banks, l’influenceur aux 2,7 millions d’abonnés sur Twitter, dispose de 134 actionnaires sur Friend.tech et ses parts s’échangent actuellement aux alentours de 2,5 ETH. De son côté, Cobie et ses 738 000 abonnés sur Twitter a réuni 157 actionnaires pour des parts s’échangeant aux alentours de 2,4 ETH.
En parallèle, certains utilisateurs ont trouvé des méthodes surprenantes pour faire grandir leur communauté et récompenser leurs actionnaires. Par exemple, David Hoffman, un évangéliste d’Ethereum a mis en place un concours permettant chaque semaine à un de ses actionnaires de récupérer l’ensemble des frais de trading gagnés par Hoffman au cours de la semaine passée.
Ainsi, dimanche, l’actionnaire tiré au sort a gagné la modique somme de 3,12 ETH, soit un peu plus de 5 000 dollars.
Malheureusement, tous les lancements de layers 2 ne sont pas aussi concluants que celui de Base. En effet, la semaine dernière, le projet Shiba a lancé Shibarium, son propre L2. Cependant, un bug dans le pont reliant le L2 à Ethereum a entraîné la perte d’1,7 million de dollars. Une situation dramatique qui a largement brisé la confiance des utilisateurs.
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