Chine : classement des “meilleures” cryptomonnaies (avril 2020)

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Le China’s Center for Information and Industry Development (CCID) vient de sortir la dernière édition de son classement des cryptomonnaies. Le projet EOS reste toujours en première place de ce classement controversé, qui risque de faire jaser une fois de plus la communauté crypto, avec un Bitcoin classé 14e seulement.

EOS toujours au Top, selon le CCID

Depuis juin 2018, le CCID publie son suivi et sa notation des projets blockchains, toujours sous la direction du ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information de la Chine.

Son 17e classement, publié ce 13 avril, classe les cryptomonnaies selon trois critères :

  • la technologie de base apportée par le projet ;
  • les possibilités de développement de diverses applications ;
  • l’innovation technologique apportée par le projet par rapport aux autres.

Le projet EOS soutenu par la société Block.one reste omniprésent à la tête du podium du CCID. Le centre de recherche privilégie toujours les réseaux blockchain orientés sur les applications décentralisés (DApps) et les smart contracts, puisque Tron (TRX) et Ethereum (ETH) viennent compléter ce podium, respectivement à la 2e et 3e place.

17e classement des projets de cryptoactifs – Source CCID

Un désamour étrange de certaines cryptos

On note la présence à la 5e place du projet assez méconnu appelé IOST (3e en terme de technologie de base derrière EOS et Tron), classé 89e en terme de valorisation sur CoinMarketCap, dont la blockchain est orientée vers l’Internet des objets (Internet of things).

Le roi des cryptos, Bitcoin (BTC), a quant à lui perdu 3 places dans ce classement, le reléguant en 14e position seulement.

Plus étonnant encore, on remarque l’absence totale du projet Chainlink (LINK) dans ce classement, alors qu’il surperforme régulièrement même Bitcoin dans le marché crypto.

Ce classement du CCID doit être considéré avec beaucoup de recul. En plus d’être sino-centré, il ne semble pas considérer avec beaucoup d’intérêt les projets d’interopérabilité des blockchains (comme LINK), alors que cela semble pourtant être un point essentiel dans l’utilisation et l’adoption massive des réseaux cryptos.

Image : Shutterstock

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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