Le white paper de Bitcoin fête ses 13 ans – Retour sur le jour où tout a commencé

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Jusqu’où ira Bitcoin ? – Selon les témoignages, la toute première révélation publique du white paper (livre blanc) de Bitcoin se serait produite entre le 31 octobre et le 1er novembre de l’année 2008, il y a 13 ans de cela déjà. Si son créateur, Satoshi Nakamoto, a complètement disparu des radars depuis, la cryptomonnaie a non seulement perdurée, mais sa valorisation totale est désormais comparable à celle des monnaies fiduciaires de pays entiers, comme le franc suisse.

Bitcoin : l’aboutissement de la pensée Cypherpunk

Né dans les années 90, le mouvement Cypherpunk regroupait divers individus (mathématiciens, informaticiens,…) tous intéressés par la cryptographie, dans un but principal d’assurer la protection de la vie privée.

Au cours de ces années-là, plusieurs projets de monnaies numériques ont vu le jour, comme eCash, e-gold, ou encore le bit gold de Nick Szabo. Malheureusement, aucune de ces dernières n’a survécu, jusqu’à ce qu’arrive en 2008 un document intitulé « Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System » (un système de monnaie électronique de pair à pair).

Ce white paper de Bitcoin (BTC) fut publié sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, dont l’on ne saura probablement jamais s’il s’agissait d’un développeur isolé, ou bien d’un groupe de personnes. Mais une chose était sûre : son/leur œuvre allait prendre une ampleur sans commune mesure.

Première page du White paper de Bitcoin
Extrait du livre blanc de Bitcoin – Source : bitcoin.org

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Bitcoin, premier réseau de paiements décentralisé et sans intermédiaires

Comme le rapporte The Block, dans l’e-mail originel où il annonçait sa création, Satoshi Nakamoto précisait en commentaire :

« J’ai travaillé sur un nouveau système de monnaie électronique qui est entièrement de pair à pair, sans tiers de confiance. (…) Ses principales propriétés : la double dépense est évitée avec un réseau peer-to-peer. Pas [d’émetteur centralisé] des monnaies ou d’autres tiers de confiance. Les participants peuvent être anonymes. Les nouvelles pièces sont fabriquées à partir d’une preuve de travail de type Hashcash. La preuve de travail pour la génération de nouvelles pièces alimente également le réseau afin d’éviter les doubles dépenses ».

La suite, nous la connaissons tous dans la cryptosphère, après le lancement du réseau blockchain de Bitcoin en janvier 2009. Avec son incroyable résistance à la censure, son indépendance vis-à-vis des États (et de leur banque centrale) et son offre fixe et limitée à 21 millions d’unités et pas une de plus : Bitcoin est devenu une sorte d’or numérique.

À l’instar de l’or physique, il est en effet de plus en plus perçu comme une protection contre l’inflation des monnaies étatiques. Une nouvelle réserve de valeur devenue même supérieure au dollar américain pour certains.

Bitcoin est même désormais considéré comme une monnaie à cours légal dans un premier pays, le Salvador, et d’autres pourraient rapidement suivre cet exemple. Personne ne sait jusqu’où ira cette invention de Satoshi Nakamoto, mais personne n’aurait pu croire à un tel succès planétaire. Les cypherpunks avaient raison, le monde avait manifestement cruellement besoin d’une monnaie indépendante des nations, permettant des échanges sans censure possible.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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