Salvador : la première Trésorerie d’État transparente et vérifiable est en Bitcoin
Finis les mensonges et les bidouillages avec Bitcoin. Contrairement aux systèmes bancaires des monnaies fiduciaires totalement opaques aux citoyens, les registres distribués des blockchains – comme celui de Bitcoin (BTC) – sont totalement transparents et visibles du grand public. Cela permet donc à un État comme le Salvador, qui a adopté Bitcoin comme monnaie à cours légal, de montrer en toute transparence ses réserves en BTC, qui accumulent d’ailleurs les bitcoins jour après jour.
Le Salvador accumule 1 bitcoin par jour et montre ses réserves au public
Ce 13 mai 2024, The National Bitcoin Office (ONBTC) du Salvador a officialisé son outil de suivi de la Trésorerie en Bitcoin de ce très avant-gardiste pays d’Amérique centrale. Dans son message paru sur le réseau X (ci-dessous), l’ONBTC présente l’adresse Internet – bitcoin.gob.sv – de ce tracker d’un tout nouveau genre. Car pour la première fois au monde, le Trésor d’un État est visible et vérifiable en direct par quiconque à un accès à Internet sur la planète entière.
On remarquera tout de suite que, comme promis par le président salvadorien Nayib Bukele en novembre 2022, la nation centraméricaine achète 1 bitcoin par jour, tous les jours, avec une assiduité et une précision de maître-horloger (+7 BTC sur une semaine et +30 BTC sur un mois).
Et depuis notre dernière publication sur le sujet des réserves en Bitcoin du Salvador, ce trésor a donc augmenté de quelques dizaines de bitcoins, pour atteindre très précisément les 5 749,76 BTC au moment d’écrire ces lignes (puisque le décompte on-chain est mis à jour en direct, à chaque validation d’un nouveau bloc de transactions, toutes les 10 minutes). Ce qui représente un joli pactole de près de 362 millions de dollars au cours actuel.
Les États aiment communiquer sur leurs réserves en actifs précieux, et se vantent par exemple des tonnes d’or qu’ils possèdent. Mais il n’y a aucun moyen de savoir réellement s’ils possèdent moins (les États-Unis ?) ou plus (la Chine ?) d’or qu’ils ne le prétendent. Avec Bitcoin, le chiffre annoncé peut-être vérifié par tous, partout autour du monde. Après, il reste effectivement possible d’en avoir plus, caché sur une autre adresse de wallet, mais il n’est pas possible de tricher dans le sens la surestimation.