Les applications décentralisées de jeux de hasard font toujours recette
Même si tout ce qui a trait aux jeux d’argent en France est régulé et surveillé de près par l’ARJEL (l’Autorité de régulation des jeux en ligne), cela ne doit pas pour autant nous mettre des ornières sur ce qui se fait en la matière, en particuliers sur blockchain. C’est en effet un marqueur comme un autre de l’adoption d’un système, d’une utilité qu’on lui trouve.
Les dApps de gambling toujours dans le top par utilisateurs
Le site DappRadar recense les diverses applications décentralisées (dApps) qui voient le jour sur les blockchains du secteur, avec de nombreuses statistiques intéressantes.
En classant ces applications par leur nombre d’utilisateurs, on s’aperçoit rapidement que celles sur les jeux d’argent arrivent parmi les plus utilisées sur les 3 principales blockchains spécialisées dans les dApps, à savoir Ethereum (ETH), EOS et TRON (TRX).
La plus fréquentée sur les derniers jours est ainsi « Dice », une dApps de gambling sur EOS, qui a vu près de 15 000 utilisateurs tenter leur chance aux dés sur les 7 derniers jours.
Dans le tableau ci-dessous, on voit qu’en fait seul le système du projet Maker (qui gère le stablecoin DAI) n’est pas une application dédiée aux jeux d’argent dans les premières dApps de ce classement par nombre d’utilisateurs hebdomadaire. Les applications de jeux de hasard sont même au nombre de 7 dans le Top 10.
Les applications de gambling brassent beaucoup d’argent
Cela peut paraître une évidence, et effectivement les dApps de jeux de hasard génèrent beaucoup de volumes d’échange en équivalent dollars.
Quand on passe en volume d’échange sur 7 jours, seul un crypto-exchange (Newdex) arrache la première place aux applications de gambling, qui sinon dominent le classement. La dApps « WINk », qui arrive deuxième approche même des 35 millions de dollars échangés sur une semaine.
Comme on a pu le voir, que ce soit en terme de trafic utilisateurs ou de tokens échangés sur les blockchains, les applications de jeux d’argent constituent pour l’instant une importante part de l’attrait des blockchains spécialisées dans les dApps. La décentralisation et la rapidité des échanges en sont certainement de très bonnes raisons, même si – admettons-le – le flou réglementaire sur les jeux basés sur tokens/cryptos doit aider aussi.
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