Lui rendront-ils ses bitcoins ? Craig Wright attaque (encore) en justice des développeurs BTC à travers le monde
Faketoshi ne sait plus quand s’arrêter – Craig Wright vient d’intenter un procès pour tenter de récupérer les 111 000 bitcoins provenant de 2 adresses pour lesquelles il ne dispose pas de clés privées. Le procédé met en cause 16 développeurs Bitcoin qui détiendraient l’accès aux actifs en question, valorisés à 5,7 milliards de dollars.
Faketoshi a encore frappé
L’affaire concerne des développeurs de 4 réseaux, dont Bitcoin Satoshi Vision (BSV), Bitcoin Core (BTC), Bitcoin Cash (BCH) et Bitcoin Cash ABC (ABC). Cette action en justice fait suite à l’action de Wright qui demande à ce que les développeurs des 4 projets cités modifient le code des protocoles afin que l’auto-proclamé inventeur de tous les BTC récupère ses fameux actifs.
Rappelons que Faketoshi prétend avoir perdu l’accès à ces 111 000 bitcoins lors d’un hack de son ordinateur personnel en février 2020.
Wright, dont l’action en justice est menée par la société Tulip Trading, basée aux Seychelles, note également que les développeurs ont violé leur mandat, qui est de servir au mieux les intérêts des propriétaires légitimes de bitcoins :
« Notre client a toujours maintenu qu’il avait créé le bitcoin pour fonctionner dans le cadre des lois existantes et qu’en cas de perte ou de vol, où la propriété légitime peut être prouvée, les développeurs ont le devoir d’assurer le recouvrement. »
Paul Ferguson, avocat de Craig Wright
Bien que la demande de Craig Wright paraisse totalement infondée, l’issue de ce procès pourrait donner une jurisprudence inédite sur l’indemnisation des vols d’actifs numériques.
Cette affaire fait nécessairement écho au procès entamé par Craig Wright contre l’éditeur de Bitcoin.org, qui porte le pseudonyme de « Cøbra », et dont le site web héberge le livre blanc sur le bitcoin rédigé en 2008. Face à Wright qui affirme être le mystérieux Satoshi Nakamoto, Cøbra affirme qu’il renoncera à l’anonymat pour défendre « le document le plus important du XXIème siècle » devant un tribunal, si nécessaire.