J. K. Rowling restera une moldue du Bitcoin : la faute à qui ?

J.K. Rowling et sa série de livres sur l’apprenti sorcier Harry Potter sont connus dans le monde entier. La romancière a offert une exposition intéressante à Bitcoin (BTC), dont elle a demandé une définition sur son compte Twitter.

Bitcoin, la monnaie magique d’Internet

Avec 14,6 millions d’abonnés sur son compte Twitter, on peut dire que J.K. Rowling a largement la capacité de populariser un sujet qu’elle évoquerait à ses nombreux fans.

Coup de chance, vendredi dernier, la romancière à l’origine des aventures du jeune Harry Potter à Poudlard a formulé la demande suivante sur Twitter :

« Je ne comprends pas le bitcoin. Veuillez me l’expliquer svp. »

Compte Twitter @jk_rowling

S’en est suivi une pluie de conseils et de réponses plus ou moins habiles, voire « orientées », comme celles de Changpeng Zhao, CEO de Binance, ou de Brian Amstrong, CEO de Coinbase, mentionnant leur plateforme d’échange de cryptomonnaies respective.

Elon Musk et Vitalik Buterin s’essaient à la définition de Bitcoin

Parmi les crypto-enthousiastes prompts à répondre à J.K. Rowling, on trouve une autre célébrité qui avait déjà mentionné Bitcoin et les cryptos auparavant : Elon Musk, le CEO de Tesla et SpaceX, avec 34 millions d’abonnés sur Twitter.

Même s’il ne donne pas vraiment une définition de Bitcoin, Elon Musk s’en sert pour critiquer l’impression monétaire sans limite des banques centrales dans sa réponse :

« (…) l’émission massive de devises par les banques centrales gouvernementales donne à Bitcoin, la monnaie d’Internet, une apparence solide en comparaison ».

Compte Twitter @elonmusk

Dans un tweet suivant, Musk a précisé qu’il ne possédait que 0,25 BTC en revanche. Un autre acteur est venu apporter des explications un peu plus poussées : il s’agit de Vitalik Buterin, cofondateur du réseau Ethereum (ETH).

À travers 3 tweets, Vitalik Buterin a défini Bitcoin de cette façon :

« C’est une monnaie numérique. Il y a environ 18 millions d’unités (…)

Il y a un réseau d’ordinateurs (que tout le monde peut rejoindre) qui tient à jour une feuille de calcul Excel, mondiale et décentralisée, indiquant le nombre de pièces dont dispose chaque personne.

Les gens trouvent cela intéressant parce qu’il n’y a pas d’autorité centrale qui contrôle ce réseau, donc il n’y a pas un seul groupe de personnes qui peut simplement émettre et distribuer plus d’unités à leurs amis, ou manipuler ses règles pour des raisons politiques.

Il s’agit essentiellement d’un réseau de paiement numérique mondial, avec la propriété de stockage de la valeur de l’or, le tout avec une technologie de chiffrement du 21e siècle pour que l’ensemble fonctionne en toute sécurité. »

Compte Twitter @VitalikButerin

Pas convaincue pour deux gallions

Le moins qu’on puisse dire est que la déferlante prévisible des réseaux sociaux agités n’aura trouvé que peu d’écho auprès de la maman d’Harry Potter !

Visiblement noyée sous les sollicitations justement non sollicitées, l’écrivaine demandait ce matin de pouvoir retrouver un peu de tranquillité : elle serait donc loin de se précipiter à Gringotts pour liquider son épargne et tenter un all-in romanesque sur Bitcoin !

Personnellement, j’aurais appuyé sur l’absence d’intermédiaires – pas de banques/autorités entre l’expéditeur et le destinataire – et le nombre limité d’unités de BTC. Et vous, comment expliqueriez-vous Bitcoin ?

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.