« Tout investisseur sérieux devrait détenir 1 % de bitcoins » : cette giga-banque alerte
Cette banque attend patiemment le bon moment – JP Morgan revient sur le devant de la scène avec ses prises de position sur Bitcoin. Récemment, la firme a conseillé à ses clients de détenir au moins 1 % de leurs fonds en bitcoins pour se couvrir contre les fluctuations potentielles des actifs traditionnels.
Un énième rapport qui s’intéresse au Bitcoin
La banque d’investissement JP Morgan a envoyé une note à ses clients, leur conseillant d’allouer 1 % de leur portefeuille pour se couvrir contre les fluctuations des actifs traditionnels, tels que les actions, les obligations et les matières premières.
« Dans un portefeuille multi-actifs, les investisseurs peuvent probablement ajouter jusqu’à 1 % de leur allocation en cryptomonnaies, en fonction de leur tolérance au risque. »
Déclaration de JP Morgan à Coin Telegraph
En outre, il faut noter que l’augmentation des achats de devises numériques en 2021 n’est pas uniquement due aux investisseurs institutionnels. La société commerciale Robinhood a, par exemple, indiqué que 6 millions de nouveaux utilisateurs avaient acheté des cryptomonnaies sur sa plateforme lors des 2 premiers mois de cette année.
Une évolution positive des mentalités
Les analystes de JPMorgan ont ajouté que les cryptomonnaies devraient être traitées comme des objets d’investissement, à l’heure actuelle.
Ces commentaires semblent évoluer et viennent contredire d’autres prises de positions sur le sujet. En effet, en 2017, Jamie Dimon, le CEO de JP Morgan, estimait que le Bitcoin n’était rien d’autre qu’une escroquerie. À l’époque, 1 BTC valait 3 500 dollars, soit 15 fois moins que sa valeur d’aujourd’hui.
Plus récemment, d’autres rapports de JP Morgan ont affirmé que « les cryptomonnaies continuent de se classer comme la couverture la plus faible pour contrer le marché financier ».
Pas à une contradiction près, la giga-banque avait aussi annoncé que si elle ne souhaitait pour l’instant pas investir dans les cryptomonnaies, elle suivait néanmoins ce marché de près :
« Si, au fil du temps, une classe d’actifs se développe jusqu’à être utilisée par différents gestionnaires d’actifs et investisseurs, nous devrons être impliqués […] La demande n’est pas encore là, mais je suis sûr qu’elle le sera à un moment donné. »
A travers ce nouveau rapport, JP Morgan exprime clairement un signal positif, ce qui vient s’ajouter à toutes les autres déclarations de la firme, y compris les plus contradictoires. Cette évolution des mentalités prouve en tout cas que la firme suit de très près le sujet.