Le Fortune Global 500 forcé de se mettre au Bitcoin – Ce producteur d’électricité italien doit payer 1 234 bitcoins

Kidnapping de données – Les rançongiciels continuent de faire des ravages parmi les systèmes informatiques des grandes sociétés. Aujourd’hui, c’est l’italien Enel, 87ème plus grosse entreprise du Fortune Global 500, qui vient de se faire rançonner ses données en échange de bitcoins sonnants et trébuchants.

Les bitcoins ou les données ?

C’est le média BleepingComputer qui rapporte la nouvelle. Le géant de l’énergie Enel Group a subi une cyber-attaque de type ransomware (ou rançongiciel).

Le groupe de pirates, connu sous le nom de Netwalker, demande ainsi une rançon de 14 millions de dollars, payable en bitcoins (BTC). Cela représentait un peu plus de 1 234 BTC au moment de la capture d’écran ci-dessous, faite depuis l’interface du ransomware.

Demande de rançon faite par les hackers de Netwalker – Source : BleepingComputer

Le sort s’acharne sur Enel, car en juin dernier, le groupe a déjoué de justesse une première tentative d’attaque similaire, avec le ransomware Snake (ou EKANS) cette fois-là.

Près de 5 To de données piratées

La demande de rançon comporte un lien URL qui permet de voir les fichiers de données qui ont été chiffrées et dérobées par le ransomware. Comme on peut le voir ci-dessous, il y aurait pour 4,54 To de données.

Extrait des données volées par Netwalker – Source : BleepingComputer

Enel n’ayant manifestement pas donné suite aux rançonneurs, ces derniers annoncent qu’ils vont commencer à révéler le contenu des dossiers volées et les mettre en vente aux plus offrants sur les marchés noirs du Darknet.

Pour mettre la pression sur leur victime, les hackers de Netwalker ont également précisé qu’ils vont « analyser chaque fichier pour y trouver des éléments intéressants ».

Même si certains de ces pirates informatiques finissent en prison après que leur piste ait été remontée, les rançongiciels continuent de pulluler. De plus, ces actes malveillants ne risquent pas de redorer le blason des cryptomonnaies. Bien au contraire !

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.