Le FMI encourage la « numérisation », mais exclut de parler de la tokenisation

Une autre numérisation. Le Fonds monétaire international (FMI) a maintes fois exposé son inquiétude face aux risques que représenteraient Bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies. Pourtant, dans un récent discours, la dirigeante du FMI insiste sur l’importance de la « numérisation » pour l’inclusion financière. Mais, manifestement, cette numérisation n’est pas celle de la tokenisation, permise par les réseaux blockchains des cryptos décentralisées.

Une numérisation poussée par le FMI, mais laquelle ?

Le Fonds monétaire international a récemment tenu un séminaire à Marrakech (Maroc). Lors de cet évènement consacré à « l’inclusion financière », la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, s’est exprimée sur des solutions à ce sujet.

Lors de son discours d’introduction de près de 10 minutes, la dirigeante du FMI a insisté sur l’importance du numérique pour la finance. Celui-ci permet « d’aider les gens et les investissements, et d’offrir à l’économie la capacité de s’accélérer ».

Au cours de cet exposé sur le rôle majeur de la numérisation, Kristalina Georgieva n’évoquera toutefois pas une seule fois les mots « tokenisation », « crypto », ou même le pourtant plus générique terme « actifs numériques ».

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Du numérique bien encadré par les régulateurs et les banques

Mme Georgieva évoquera en revanche les « risques pour la stabilité financière » que représenterait une numérisation non contrôlée et dûment encadrée/surveillée, aux yeux du FMI :

« L’inclusion financière [par le numérique] pourrait être corrélée à des risques accrus pour la stabilité financière si nous ne sommes pas prudents, et si nous ne disposons pas des cadres de contrôle réglementaire et de supervision appropriés pour promouvoir les innovations numériques et financières. (…) »

Face à l’évidence du monde numérique d’aujourd’hui, le FMI est obligé de constater que le vieux système financier et bancaire est plus qu’à bout de souffle. Sa lenteur, ses coûts, et son exclusion des plus pauvres le condamne à être remplacé par un meilleur écosystème. La solution du Salvador, d’adopter Bitcoin comme monnaie et réseau de paiements, ne semble toutefois pas une seule seconde envisagée par l’institution supranationale pour cette « numérisation » qu’elle appelle pourtant de ses vœux.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.