Le FMI et le FSB craignent plus les stablecoins que les cryptos

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Interdire oui, mais « intelligemment » ? En vue du G20, qui prendra place ces 9 et 10 septembre en Inde, le Fonds Monétaire International (FMI) et le Conseil de stabilité financière (FSB) ont travaillé sur une note préparatoire à cette rencontre sur le sujet des crypto-actifs. En plus de recommander une régulation globale de Bitcoin (BTC) et ses semblables, les deux organismes supranationaux s’en prennent aux stablecoins, qu’ils critiquent violemment.

Une tentative de « bannissement total » des cryptos ne marchera pas

Avant d’en arriver aux critiques sur les stablecoins, signalons d’abord la « pas trop mauvaise » nouvelle de cette note conjointe du FMI et du FSB. En effet, les deux entités internationales reconnaissent tout de même qu’il serait compliqué, voire contre-productif, de vouloir tenter d’interdire Bitcoin et les cryptomonnaies décentralisées.

Comme le rapportent plusieurs crypto-médias citant cette note de travail pour le sommet du G20, le Fonds Monétaire International et le Conseil de stabilité financière s’accordent ainsi sur le fait que – par leur nature même de monnaie décentralisée – les cryptos échapperont aux juridictions hostiles, pour aller se réfugier vers des plus clémentes.

Tout récemment, le CEO de Ripple a d’ailleurs poussé un coup de gueule justement à ce sujet. En effet, le patron de la société émettrice du XRP a critiqué la chasse aux cryptos menée par Gary Gensler (SEC) et les erreurs politiques de Joe Biden dans ce secteur, qui ont entraîné une fuite des cerveaux de ce domaine innovant en dehors des États-Unis.

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Les stablecoins : la plus grande menace aux yeux du FMI et FSB

Les notes d’orientation des deux organismes supranationaux s’attaquent donc ensuite aux cryptos de type stablecoin. Rappelons que ces dernières se basent sur des actifs considérés comme stables, comme le dollar, l’euro, ou bien encore l’or.

La menace de « remplacement » des devises étatiques, ou encore les risques de bank run (ruée aux guichets), inquiètent particulièrement le Fonds Monétaire International et le Conseil de stabilité financière. Ils ont également peur d’une sorte de « contamination de volatilité » si les stablecoins sont adoptés massivement.

« Des fuites de capitaux rapides (…) pourraient se matérialiser si les stablecoins libellés en devises étrangères devenaient plus faciles et moins chers à détenir par rapport aux comptes bancaires en devises étrangères [ndlr : c’est déjà le cas vu les frais bancaires moyens !]. (…) Des stablecoins d’échelle mondiale pourraient transmettre la volatilité plus brusquement que d’autres cryptomonnaies et entraîner un risque important pour la stabilité financière. »

Un mot, « risque », que les banquiers et financiers internationaux adorent employer de façon récurrente et massive, quand il s’agit de parler de cryptomonnaies, qu’il s’agisse de stablecoins ou non d’ailleurs. Un autre organisme supranational (dont les dirigeants sont bien sûr non élus par les citoyens), en l’occurrence la Banque des règlements internationaux (BRI), semble ainsi championne du mot « risque » pour qualifier Bitcoin et ses semblables.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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