Le Djihad en Bitcoin, une idée qu’elle est mauvaise ! – Il aide l’Etat Islamique en BTC, ça finit mal
Bitcoin ne rime pas avec terrorisme – Que ce soit en devises fiduciaires ou en cryptomonnaies, deux choses finissent par la case prison : le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. C’est pour ce deuxième motif qu’un Britannique de 27 ans se retrouve désormais devant les tribunaux.
Bitcoin ne permet pas d’échapper à la Justice
Selon un article du journal britannique DailyMail, Hisham Chaudhary est accusé de 7 chefs d’accusation liés à une entreprise terroriste.
Si le jeune homme de 27 ans se retrouve aujourd’hui au tribunal de Westminster, c’est notamment pour avoir collecté des fonds et transféré de l’argent en bitcoins (BTC) pour le compte de l’État Islamique (EI).
Le but était de financer l’évasion de terroristes de l’EI faits prisonniers par les combattants kurdes, dans le nord de la Syrie. L’individu serait membre de l’État Islamique au moins depuis l’année 2016.
Des cas similaires de financement du terrorisme par par du bitcoin et autres cryptomonnaies se sont également produits en France et aux États-Unis, où les réseaux terroristes en question ont aussi été démantelés avec succès.
Pour en revenir à Hisham Chaudhary, il a pour l’instant été placé en détention provisoire, avant de comparaître devant à Haute Cour criminelle de Old Bailey le 7 novembre. C’est encore l’occasion de démontrer que le réseau de Bitcoin n’est pas anonyme, mais pseudonyme. Si des crimes sont commis, les autorités et forces de police remonteront tôt ou tard la piste des adresses BTC, à la moindre erreur commise.