Arnaque au Bitcoin – Quand le COVID-19 donne de drôles d’idées à certains petits malins
Bien mal acquis ne profite jamais – Loin d’être une période d’accalmie dans les escroqueries, la pandémie du Coronavirus est exploitée par de nombreux arnaqueurs pour détourner de l’argent. La dernière arnaque en date au Royaume-Uni a tenté de se servir de Bitcoin pour blanchir l’argent mal acquis. Cependant, l’aventure se termine au poste de police.
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Détournement de fonds d’aide contre le Coronavirus
Le Metropolitan Police Service (Met) couvre le territoire de l’agglomération du Grand Londres. Dans un communiqué paru ce 14 août, l’autorité policière annonce avoir démantelé une arnaque détournant des fonds d’aide du gouvernement britannique (le programme « Bounce Back Loans »). Ce fonds est normalement destiné à aider les petites entreprises face au Covid-19.
Suite à une enquête menée par les inspecteurs du service de lutte contre le blanchiment d’argent du Met, une femme de 35 ans a été arrêtée le mercredi 12 août.
La suspecte est accusée d’avoir détourné de l’argent du Bounce Back Loans via plusieurs comptes bancaires d’autres personnes, des « mules », avant de transférer et convertir cet argent vers son propre wallet Bitcoin (BTC).
« Il est consternant que des gens abusent de l’aide gouvernementale offerte à ceux qui en ont vraiment besoin en ces temps sans précédent. » Ian Barrett, Sergent-Détective de la Met
En plus du blanchiment d’argent, de la négligence envers les enfants ?
Après une perquisition au domicile de la personne, un total de 115 000 livres sterling de cryptomonnaies ont été saisies par le tribunal d’instance de Londres.
Le plus triste dans cette histoire est que, malgré avoir relâche la suspecte suite à son interrogatoire (enquête toujours en cours donc), plusieurs enfants en bas âge ont été retrouvés abandonnés à eux-mêmes le jour où les forces de l’ordre ont procédé à la perquisition du domicile.
En plus des soupçons de fraude et de blanchiment d’argent, la charge de négligence envers les enfants a ainsi été rajoutée à la liste d’accusations.
Encore une fois, et contrairement à ce que martèlent les médias de masse, Bitcoin n’est vraiment pas le vecteur idéal pour les activités illégales. Ici, c’est même la détention importante de bitcoins de la suspecte (peut-être stockés sur une crypto-bourse) qui a lancé l’enquête des forces de l’ordre.