Du minage au recyclage – Les mineurs de bitcoins suédois à contre-courant
Tout se transforme – Miner du Bitcoin permet de participer au réseau en sécurisant sa blockchain et de gagner des bitcoins. Une machine de minage aide à résoudre des équations cryptographiques. Pour sa participation au réseau, le mineur reçoit de la cryptomonnaie. Les fermes de minage parfois survoltées sont réputées être énergivores. En somme, le minage (mining) a mauvaise réputation et fâche la planète. Face à ce problème, certains acteurs crypto proposent cependant des solutions.
Entre la Suède et Bitcoin, le courant ne passe pas
La Suède est un territoire du minage de bitcoins connu dans l’univers crypto : ses infrastructures hydrauliques sont réputées écologiques et économiques. Cependant, depuis 2018, le pays a décidé de limiter ses subventions d’accompagnement de consommation à l’électricité pour le mining. L’objectif : montrer qu’elle ne soutient pas les dépenses énergétiques du minage de Bitcoin. Le ministre norvégien du Développement régional, Bjørn Arild Gram à d’ailleurs déclaré au journal The Guardian :
« Le ministère des Collectivités locales et du Développement régional examine actuellement les mesures politiques potentielles, afin de relever les défis liés à la consommation d’énergie intensive causée par la crypto-extraction. »
Malgré cela, en créant plus d’électricité qu’elle n’en dépense la Suède possède une énergie piégée, car en surplus. Une situation que les entreprises du secteur exploitent en dédiant cette énergie à du minage à partir d’une puissance électrique qui serait de toute façon gâchée.
C’est ainsi que l’entreprise Kryptovault s’est établie près d’Oslo, afin d’exploiter l’électricité Suédoise pour miner du Bitcoin. Dans ce sens, Kjetil Hove Pettersen, PDG de Kryptovault explique son idée lumineuse :
« Cela se traduit par des prix de l’énergie très bas et nous pouvons « sauver« , plutôt que de la laisser se perdre. »
Les mineurs écolo branchés sur un Bitcoin vert
Ainsi Kryptovault, plateforme de données et mineur de Bitcoin, innove avec une technologie verte, qui vise à récupérer la chaleur émise par ses 1000 mineurs afin de la pomper dans des tuyaux pour sécher le bois stocké dans 12 bennes. Cette démarche est également positive localement, elle permet aux bûcherons de sécher leur bois et crée de nombreux emplois autour de cette activité.
Il devient coutumier que Bitcoin et les entreprises minières soient attaquées. Parfois trop énergivores, Kryptonault n’est pas la seule entreprise qui cherche à solutionner ce problème.
Le milliardaire Michael Novogratz, propriétaire de Galaxy Digital, société d’actifs numériques, a créé un programme de durabilité afin de précisément s’attaquer aux préjugés sur la consommation des entreprises de minage. Il souligne les innovations qui se développent dans ce secteur. Le minage au Salvador par exemple, utilise maintenant l’énergie des volcans pour produire des Bitcoins. Le PDG de Kryptovault développe cette notion :
« L’exploitation minière n’est pas polluante en soi (…) elle ne devrait pas se limiter à des endroits comme la Norvège – et cela peut être un moyen d’économiser l’énergie piégée. Par exemple, dans le nord de la Norvège où il y a des excès, ou au Salvador. »
Même si Bitcoin n’est pas – encore – parfaitement vert, les démarches pour lui faire changer de couleur existent et fonctionnent. Sous-tension, le développement d’un minage de cryptomonnaie durable reste un fil conducteur pour l’avenir.
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