Bitcoin : Craigh Wright a-t-il essayé de prouver qu’il était Satoshi Nakamoto avec une IA ?
Jusqu’à la lie. Jusqu’où ira Craig Wright dans son combat pour prouver au monde qu’il est bien Satoshi Nakamoto ? La question mérite d’être posée, car malgré les évidences, le manque de preuve et plusieurs décisions de justice en sa défaveur, le monsieur continue d’affirmer qu’il est bel et bien le créateur de Bitcoin. Pour aller au bout de ses idées et de ses convictions, il déposa même un appel pour faire casser le jugement du tribunal, mais ce dernier vient de le débouter et lui reproche carrément d’avoir présenté des arguments générés par une IA ! On pensait avoir touché le fonds dans cette histoire, mais manifestement M. Wright a de la ressource.
- Craig Wright a été débouté par la Cour d’appel du Royaume-Uni dans sa tentative de prouver qu’il est Satoshi Nakamoto.
- La justice britannique l’a même accusé d’avoir utilisé des arguments générés par une intelligence artificielle pour soutenir sa cause.
La Cour d’appel du Royaume-Uni rejette l’appel de M. Wright de manière catégorique
La Cour d’appel du Royaume-Uni a dit non et elle a rejeté l’appel de Craig S. Wright : non, il n’est ni Satoshi Nakamoto, ni le créateur de Bitcoin et aucune preuve, ni aucun document ne peuvent contredire cette vérité judiciaire. À l’issue d’une procédure d’un peu plus d’un an, la justice britannique a donc décidé de clore le dossier et aucun appel ne sera accepté. Ceci dit, il reste tout de même la possibilité que la justice l’attaque pour parjures, voire pour outrages, même si on ne sait pas à l’heure actuelle où en est ce volet du dossier.
Par contre, concernant le différent entre Crypto Open Patent Alliance (COPA) et Craig Wright, la messe est dite et l’ordonnance est claire à ce sujet : « l’appel n’a aucune chance d’aboutir et il n’y a aucune autre raison de l’entendre ». Cependant, ce n’est pas tant la réponse qui est surprenante, mais plutôt les arguments avancés par la Cour d’appel qui sont complètement lunaires puisqu’il est question « d’hallucinations générées par IA » ! Oui, oui, vous avez bien lu, des hallucinations générées par une IA.
Celui qui prétend être Satoshi Nakamoto aurait produit des hallucinations générées par une Intelligence artificielle !
Lors de l‘audience d’appel suivie par des internautes comme l’influenceur crypto Hodlonaut, le juge a prononcé les mots suivants :
« Les motifs d’appel du Dr Wright, son argumentation schématique et le résumé de son argumentation schématique contiennent eux-mêmes de multiples mensonges, y compris le recours à des autorités fictives telles que « Anderson v the Queen [2013] UKPC 2 » qui semblent être des hallucinations générées par l’IA. Ce n’est pas crédible à première vue, et encore moins compte tenu des conclusions du juge quant à la crédibilité du Dr Wright. »
Juge de la Cour d’appel du Royaume-Uni à propos de Craig Wright – Source : Compte X
Utiliser une ficelle aussi grosse pour tenter d’influencer la justice britannique n’est quand même pas très sérieux et on se demande bien ce qui a pu passer par la tête de M. Wright. Déjà qu’il était l’objet de multiples moqueries sur les réseaux sociaux, cet incident a remis une pièce dans la machine et la cryptosphère est à nouveau en boucle sur « Faketoshi ». Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : on ne sait toujours pas qui est Satoshi Nakamoto, mais ce n’est pas Craig Wright.