Bitcoin : Ce magnat de la finance déteste Donald Trump, JD Vance et encore plus le BTC !
Tir groupé. Dans un éditorial très engagé paru dans le New-York Times, Paul Krugman tire à boulets rouges sur le colistier de Donald Trump en se demandant faussement d’où il peut bien sortir ? Soutenu par une partie puissante du secteur de la Tech américaine et notamment par un certain Peter Thiel, membre de ce que l’on appelle la Mafia PayPal, JD Vance affiche des positions libérales et pro crypto qui agacent fortement la gauche américaine. La campagne électorale fait rage aux États-Unis et le soutien récent du camp Trump à la cryptomonnaie vient de faire du secteur une cible de choix pour les Démocrates qui associent (malheureusement) Bitcoin avec les Républicains. Focus aujourd’hui sur les arguments du camp progressiste qui dézingue le (peut-être) futur Vice-Président des États-Unis d’Amérique et tous ses soutiens.
Paul Krugman critique les prises de positions de JD Vance et ses mensonges réguliers
Paul Krugman est un économiste reconnu par ses pairs qui publie très régulièrement des articles pour le New-York Times et pour d’autres médias. Il est considéré comme Libéral aux États-Unis, mais au sens Démocrate du terme, ce qui le classe légèrement à gauche de l’échiquier politique américain. Il s’est notamment fait connaître pour avoir anticipé avant beaucoup de monde la crise asiatique du début des années 90 et celle dite des subprimes à la fin des années 2000. Aujourd’hui, il est ouvertement anti Trump, anti JD Vance, anti Républicain et il a trempé sa plume dans le vitriol pour nous parler de Bitcoin. Et ça commence fort avec sa première phrase : « Il y a des politiciens talentueux, il y a des politiciens sans talent et puis il y a des JD Vance ».
Cela résume assez bien ce qu’il pense de l’homme politique et il enchaine avec des critiques sur ses changements de position opportunistes sur des sujets sociétaux comme le droit des femmes et ceux de la communauté LGBTQIA+. Tout d’abord adversaire de Donald Trump qu’il aurait qualifié de « Hitler Américain », JD Vance se serait très récemment converti au MAGA trumpien selon Paul Krugman, ce qui fait de lui une sorte de girouette politique qui se positionne en fonction de ses intérêts. Mais la critique la plus forte viendra du soutien sans faille affiché par une partie de la Tech qui a financé son élection au Sénat en 2022.
Le soutien de la Tech américaine aux Républicains est détestable et Bitcoin en est le symbole
Ces soi-disant libertariens ultra riches de la Silicon Valley auraient retourné leurs vestes pour maintenant soutenir le pire de la politique américaine et pour Paul Krugman, l’origine du mal est toute trouvée : ce sont les cryptomonnaies et plus particulièrement Bitcoin. Alors même que Donald Trump le qualifiait d’arnaque, il y a peu, il a maintenant embrassé la cause crypto dans le sillage d’un Fred Thiel et d’un Elon Musk tout acquis à sa cause qui représentent ce que les journalistes comme M. Krugman déteste. Et cette alliance contre-nature est au service d’un Bitcoin dont « les exceptions à son inutilité sont le blanchiment d’argent et l’extorsion ».
Il tape fort le Paul Krugman et l’idée même d’une réserve de bitcoins pour les Etats-Unis est un « non-sens et un scandale environnemental et industriel ». Finalement, pour lui, la présence de JD Vance est due au soutien des milliardaires de la Tech et alors même qu’il se présente comme « un champion de la classe ouvrière, il n’est rien d’autre que populiste ». Et voilà le colistier de Donald Trump habillé pour l’hiver !
Sur le fond, chaque camp a des arguments valables et personne ici n’affirmera que l’un ou l’autre des partis a totalement raison. De plus, le soutien du secteur crypto à Donald Trump est également critiqué en interne, à l’image d’un Vitalik Buterin qui refuse d’être associé à ce mouvement, démontrant s’il en était besoin, que rien n’est jamais simpliste en politique. Mais on peut quand même déplorer que Bitcoin soit devenu une ligne de fracture entre les Démocrates et les Républicains, car il est un outil financier qui pourrait profiter à tout le monde, au-delà des positions partisanes.