Bitcoin : l’adoption du BTC comme monnaie au Salvador agace toujours le FMI, 3 ans après
Les grognons du FMI. Avant même que l’adoption de Bitcoin comme monnaie à cours légal au Salvador devienne effective en septembre 2021, le Fonds monétaire international (FMI) s’est montré très énervé contre le président salvadorien Nayib Bukele et sa nation. En effet, le petit pays centraméricain a préféré la cryptomonnaie à un chèque d’emprunt de 1 milliard de dollars que les financiers supranationaux étaient prêts à lui faire (contre tout un tas de restrictions, d’obligations et de surveillance). Désormais 3 ans plus tard, la pilule n’est toujours pas passée pour le FMI !
FMI : les « risques » sur l’adoption de Bitcoin ne se sont « toujours pas matérialisés »
Il y a un an et demi de cela, en février 2023, votre présent serviteur écrivait déjà un article sur le Fonds monétaire international qui – après nous avoir parlé de « risques » depuis 2021 sur l’adoption de Bitcoin comme monnaie nationale au Salvador – devait admettre que ces risques ne s’étaient « pas matérialisés ».
Et revenu à aujourd’hui, 6 août 2024, le FMI est encore obligé de constater que ces risques sont toujours totalement immatériels, pour ne pas dire chimériques. Pourtant, une mission de l’agence supranationale s’est rendu au Salvador, mais le même discours au disque rayé est encore et toujours prononcé sur le sujet de Bitcoin.
« En ce qui concerne Bitcoin, bien que de nombreux risques ne se soient pas encore matérialisés [ndlr : comique de répétition], il est reconnu que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la transparence, et atténuer les risques potentiels pour la stabilité fiscale et financière de ce projet Bitcoin. Des discussions supplémentaires dans ce domaine et dans d’autres domaines clés restent nécessaires. »
FMI
Le Salvador est, déjà, totalement transparent sur ses réserves en BTC
Ainsi, bien que le Fonds monétaire international admette que « des progrès ont été réalisés », il faut toujours plus – selon lui – « atténuer les risques liés à Bitcoin. » Vous savez, ces fameux « risques » toujours non matérialisés depuis bientôt 3 ans.
Quant à la transparence, venant de la part de banquiers de la finance traditionnelle totalement obscure, c’est déjà un peu fort en soi. Mais quand on sait, qu’en plus, le wallet Bitcoin de l’État salvadorien est connu et visible de tous, cela en devient comique (de dérision).
Cette nouvelle répétition du discours éculé ad nauseam du FMI sur les « risques » d’adopter Bitcoin comme monnaie méritait bien de ressortir ce petit dessin satirique de Lina Seiche qui, un an et demi après sa publication, est donc toujours d’actualité (remplacer simplement « 2023 » par « 2024 » dans la 2e case).
Si le Fonds monétaire international attend toujours ses risques éthérés sur l’adoption de Bitcoin au Salvador, d’autres ont bien compris l’incroyable opportunité que représente le chef de file des crypto-actifs. Par exemple, encore tout récemment, la société japonaise Metaplanet a annoncé vouloir lever des fonds via une émission d’actions, pour investir toujours plus dans Bitcoin, son « principal actif de réserve de trésorerie ».