« Si vous achetez du Bitcoin, vous allez perdre tout votre argent ! » : parole de banquier central !

Un banquier de mauvais augure On se demande quelle mouche a piqué les banquiers centraux de la planète. On les savait déjà hostiles à Bitcoin et aux cryptomonnaies par principe, mais leurs remontrances ont été plus virulentes ces derniers temps. Une fois de plus, l’un d’eux vient d’annoncer la mort prochaine de Bitcoin (BTC).

Pourquoi tant de cruauté ?

C’est un défilé anti-Bitcoin et anti-cryptos décentralisées. Après Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), puis Agustín Carstens, directeur général de la BRI, c’est désormais un autre banquier central qui dénonce les « dangers » de la cryptosphère.

Lors d’un entretien avec le journal Bloomberg, Gabriel Makhlouf, gouverneur de la banque centrale d’Irlande et membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a tenu à prévenir les investisseurs de Bitcoin : ils doivent être prêts à « perdre tout leur argent ».

Comme le banquier semble croire que ceux qui investissent dans la cryptosphère sont des naïfs complètement idiots ou fous, il souhaite les « protéger » :

« Personnellement, je ne sais pas pourquoi les gens investissent dans ce genre d’actifs, mais ils les considèrent clairement comme des actifs (…) Notre rôle est de veiller à ce que les consommateurs soient protégés (…) Je m’inquiète davantage du fait que les consommateurs fassent les bons choix. »

Seul point positif de son intervention : Makhlouf admet que Bitcoin ne crée pas de « problèmes de stabilité financière » pour le moment.

On se demande donc d’autant plus ce qui préoccupe tant tous ces dirigeants d’organismes bancaires et financiers. Peut-être leur future monnaie numérique de banque centrale (MNBC) qu’ils cherchent à protéger à tout prix (au lieu des investisseurs) ? En tout cas, quoi qu’ils en disent, le réseau Bitcoin n’a jamais été aussi solide qu’aujourd’hui.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.