Bitcoin et consommation d’énergie aux USA – L’agence Fitch Ratings sonne l’alarme
Bitcoin, l’ennemi N°1 – Cela devient un peu usant, mais pas un jour ne semble vouloir passer sans que la consommation d’énergie du réseau Bitcoin (BTC) soit remise en cause. Des avions peuvent voler à vide juste pour garder leur ligne aérienne à cause de réglementation de l’Union européenne (véridique, vérifiez !). Mais Bitcoin semble le seul méchant destructeur de planète à abattre.
Bitcoin, trop puissant pour le réseau électrique des USA ?
Les écologistes ont tout reproché à Bitcoin (BTC) et à son consensus par preuve de travail (PoW), qui nécessite désormais des calculs informatiques avec des appareils spécialisés (ASIC). Tout d’abord, on lui reprochait d’utiliser une consommation d’énergie carbonée, ou du moins non renouvelable. Ensuite, maintenant que cette consommation est de plus en plus issue de sources renouvelables (énergie hydroélectrique en tête), on lui reproche de faire de la concurrence.
C’est sur ce dernier point que l’agence de notation Fitch Ratings vient d’attaquer Bitcoin. Dans une publication parue ce 24 janvier 2022, l’agence explique que le minage de bitcoins et de cryptomonnaies aux États-Unis pourrait carrément « poser des risques d’approvisionnement en électricité ». Rien que ça !
« Le minage de cryptomonnaies consomme beaucoup d’énergie et nécessite une quantité considérable d’électricité, qui peut augmenter significativement la charge électrique globale d’un service public. »
Fitch Ratings
Un risque d’arrêt brutal des opérations de crypto-minage ?
Déjà, rappelons le fait que le réseau Bitcoin pouvait (et pourrait toujours en théorie) très bien fonctionner avec le seul ordinateur de Satoshi Nakamoto à ses débuts en 2009. La récompense en BTC pour miner (valider) un bloc de transaction est ce qui a entraîné une concurrence croissante – et par ricochet, une consommation d’énergie croissante.
Outre ce problème de tension sur le réseau électrique que présente Fitch Ratings, un risque d’arrêt d’activité des fermes de minage serait également à prendre en compte. Si le minage ne devenait plus rentable, à cause d’une chute trop importante des cours sur le marché des cryptos, les mineurs pourraient ne plus consommer d’électricité, ou fortement diminuer leurs dépenses.
« Les activités de minage de cryptomonnaies sont des entités sensibles aux variations de prix, et [ces activités] pourraient donc être rapidement réduites ou fermées, si l’opération de minage devenait non rentable. »
Fitch Ratings
Malgré cela, l’agence de notation reconnaît un mérite au minage de cryptos, dans le cas de services publics dont la production d’électricité est nettement excédentaire. Fitch Ratings cite ainsi l’exemple de l’État de Washington, où les fonderies d’aluminium ont progressivement fermé ces 2 dernières décennies, en parallèle avec la hausse de production d’énergie par éolienne. Cela, combiné à de l’énergie hydroélectrique abondante, rend l’exploitation de fermes de minage intéressante dans cet État.
Malgré ces arguments, certains États américains semblent surtout vouloir profiter de l’interdiction du minage de cryptomonnaies en Chine. Cette baisse soudaine de concurrence à créer d’énormes opportunités, que le Texas compte bien exploiter avec de grandes fermes de minage de bitcoins.
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