Le milliardaire Paul Tudor Jones mise gros sur Bitcoin
Paul Tudor Jones est un gestionnaire de fonds spéculatifs (hedge funds) de longue date. L’homme, devenu milliardaire, a récemment révélé qu’il a joint l’acte à la parole concernant Bitcoin : après avoir conseillé d’en acheter, Paul Tudor détiendrait lui-même 2% de sa fortune en bitcoins !
Quand un investisseur-milliardaire est bullish sur Bitcoin
Le milliardaire Paul Tudor Jones est à la tête de son propre hedge fund depuis 1980 : la Tudor Investment Corporation. Le média américain CNBC vient de publier une interview de l’investisseur à succès, où il se livre à quelques confidences sur Bitcoin (BTC).
Très élogieux pour le roi des cryptos, Paul Tudor explique que la sphère financière de Wall Street pourrait assister à la « naissance historique d’une réserve de valeur » avec l’avènement de Bitcoin.
Il dit en effet de l’invention de Satoshi Nakamoto que « c’est une grande [occasion] de spéculation ».
L’homme, qui est considéré comme l’un des meilleurs traders macroéconomiques, nous avoue ensuite qu’il ne fait pas que penser que Bitcoin est un actif plein d’avenir, il en a aussi fait l’acquisition :
« [j’estime avoir] un peu plus de 1% de mes actifs en bitcoin. Peut-être qu’on est même plus proche des 2% [de mon patrimoine]. Ça semble être un bon pourcentage pour l’instant ».
Plus de confiance dans Bitcoin que dans le dollar US
Paul Tudor ne se contente pas de complimenter Bitcoin, il va même plus loin en enfonçant le dollar américain, dont le pouvoir d’achat diminue progressivement, à chaque nouveau billet vert imprimé :
« Les monnaies [fiduciaires] modernes, garanties par un gouvernement, perdront presque toujours de la valeur avec le temps (…) vous savez que votre banque centrale a pour objectif avoué de déprécier sa valeur de 2 % par an (..) Vous avez donc, en substance, un actif qui se détériore entre vos mains ».
À l’inverse, le milliardaire considère que « chaque jour qui passe, où Bitcoin survit, augmente la confiance en lui ».
Seul petit bémol qui explique selon lui pourquoi Bitcoin ne compose qu’un ou deux pourcents de son portefeuille :
« il n’a que 11 ans (…) il n’a pas encore prouvé qu’il résiste à l’épreuve du temps [comme réserve de valeur], par exemple, comme l’a fait l’or ».
Ce nouveau milliardaire, qui affiche sans ambiguïté son investissement de diversification dans Bitcoin, sera sûrement critiqué par les plus sceptiques. Mais Paul Tudor passe outre, car il estime que malgré sa petite part de son patrimoine dans les cryptoactifs, cette dernière pourrait bien présenter la meilleure performance.