« Achetez du Bitcoin » : les conseils de Kiyosaki pour affronter la crise bancaire
Un bouclier en or physique et numérique ? – L’auteur du best-seller « Père riche, père pauvre » est de longue date un grand critique du système bancaire, et encore plus de l’interventionnisme souvent mal placé des banques centrales. Et si Robert Kiyosaki aime depuis tout aussi longtemps la valeur refuge qu’est l’or, il apprécie beaucoup également le petit dernier venu dans ce domaine : Bitcoin (BTC).
Or, argent, marques de luxe et… Bitcoin : à se procurer avant l’hyperinflation ?
Cela fait plusieurs années que l’auteur à succès Robert Kiyosaki a déclaré sa flamme à Bitcoin et aux cryptomonnaies. Un choix évident pour lui, face aux monnaies fiduciaires (dollars, euros…) manipulables par les banques centrales.
Ce que le multimillionnaire déteste le plus dans l’interventionnisme des banquiers centraux, c’est lorsqu’ils font tourner la planche à billets. Ces impressions monétaires provoquent une forte inflation, ou autrement dit : une dépréciation de la monnaie fiat et donc une perte de pouvoir d’achat. Les solutions de l’auteur de « Père riche, père pauvre » ? Les métaux précieux, les objets de luxe, et notre cher Bitcoin !
« Achetez jusqu’à plus soif. (…) La hausse des taux d’intérêt [des banques centrales] tue le capitalisme. Les grandes marques sont comme en solde [aux prix actuels]. Achetez avant que l’inflation systémique ne soit maîtrisée. L’inflation est systémique et non transitoire. Achetez Prada, Panerai, Polo, de l’or, de l’argent métal, Bitcoin avant que ces marques ne deviennent trop chères. (…) »
Bitcoin assimilé à une marque de luxe ou a un métal précieux, version numérique ? Un intéressant compliment. En tout cas, Robert Kiyosaki prévoyait récemment un BTC atteignant les 500 000 dollars d’ici 2025. Est-ce que l’auteur à succès tombera aussi juste que lorsqu’il avait estimé, en 2020, que Bitcoin dépasserait les 50 000 dollars en 2021 ? L’avenir nous le dira – en espérant aussi que le dollar ne se soit pas trop déprécié par l’inflation et la dédollarisation d’ici là.