La Russie envisage de saisir les fonds des particuliers

Les poupées russes – L’intervention militaire russe en Ukraine a sûrement déclenché des réactions en chaîne dont les effets ne se mesurent pas encore. Problèmes politiques régionaux, implications diplomatiques internationales et conséquences économiques mondiales sont comme des dominos qui se mettent à tomber depuis quelques semaines. Les cryptos ne sont plus au centre des préoccupations, même si certains citoyens russes doivent sérieusement y songer en voyant les menaces qui pèsent dorénavant sur leurs épargnes en banques. On fait le point quelques heures après le déclenchement de l’intervention militaire russe en Ukraine.

Ce que les banques russes pourraient faire en réaction aux sanctions internationales

Nikolai Arefiev est membre du Parti communiste et vice-président du comité de la Douma sur la politique économique. Il s’est confié lundi dernier (le 21 février) au média russe News.ru. La situation des deux plus grandes banques de Russie, Sberbank et Vnechtorgbank (VTB) – toutes deux soutenues par l’état – a été abordée. Les autorités envisagent alors d’hypothétiques sanctions internationales envers les banques russes.

Arefiev explique que la Russie pourrait potentiellement « saisir 60 000 milliards de roubles (750 milliards de dollars) de dépôts de particuliers si les pays occidentaux décident de geler tous les avoirs russes à l’étranger ». De plus, il ajoute que son pays « stocke plus de 640 milliards de dollars de réserves d’or et de devises étrangères » pour faire face à la crise. Il a également évoqué la possibilité que la Russie soit déconnectée du système de paiement SWIFT.

Suite au déclenchement des opérations militaires russes dans la nuit de mercredi à jeudi, la situation s’est brutalement dégradée. Sberbank a annoncé sur son site internet faire partie des sanctions américaines avant de rétropédaler en prétextant un « crash de site web ». Face à la réalité des événements, les autorités cherchent maintenant à rassurer leur population.

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La situation économique au lendemain de l’intervention militaire russe, Bitcoin et le Rouble dans le rouge

Au moment de la rédaction de cet article, le site internet de Sberbank assure que tous ses services fonctionnent normalement :

« Nous sommes prêts à toute évolution de la situation et avons élaboré des scénarios pour garantir la protection des fonds, des actifs et des intérêts de nos clients. »

Ces déclarations ont été faite alors que le rouble dévisse face au dollar pour atteindre des prix historiquement bas. 115 dollars pour un rouble ce jeudi 24 février, alors qu’il était à 74 roubles il y a encore quelques semaines, soit 35% de baisse. La situation économique est donc très inquiétante. Mais les officiels ne se laissent pas abattre et brandissent des menaces.

Le ministère russe des Affaires Etrangères a fait savoir par un communiqué qu’ils envisageaient des réponses à d’éventuelles sanctions :

« Ne vous y trompez pas, nous répondrons fortement à ces sanctions, pas nécessairement de manière symétrique, mais la réponse sera bien calibrée et ne manquera pas d’affecter les États-Unis. »

Menaces en l’air ou promesse d’une cyber-guerre ? Difficile de se positionner à l’heure où nous écrivons ces lignes. En attendant la suite des évènements, Bitcoin a fait des montagnes russes toute la journée. Sam Bankman-Fried a expliqué cette vente massive de BTC par la nécessité de « payer la guerre ». On lui laisse cette lecture des événements, mais on n’a pas fini d’en parler.

Bitcoin est résistant et résilient. Demain ou dans quelque temps, vous serez content d’en avoir acheté pendant la crise. Ne tardez pas trop pour profiter des conditions d’achat actuelles, et économisez encore 10% sur vos frais de trading en suivant ce lien ! Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos (lien commercial).