L’Union européenne veut l’hyper-surveillance de chaque instant des transferts de cryptos

C’est pour votre bien, promis. L’Union européenne (EU) ne veut pas seulement bannir toutes les cryptomonnaies anonymes comme Monero (XMR) ou Zcash (ZEC). La technocratie de Bruxelles veut également traquer la moindre transaction crypto, sous le prétexte de la lutte contre le blanchiment d’argent (AML).

Les points clés de cet article :
  • L’Union européenne a annoncé sa volonté de pouvoir suivre toutes les transactions de cryptomonnaies dans le cadre de sa nouvelle réglementation AMLR contre le blanchiment d’argent.
  • Cette réglementation interdira aux prestataires de services cryptos d’interagir avec des wallets anonymes (sans vérification d’identité) à partir du 1er juillet 2027.

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L’Union européenne veut suivre tous vos transferts de cryptos

Paschal Donohoe, président de l’Eurogroupe (qui regroupe les ministres de l’Économie et des finances des États membres de la zone euro), a annoncé que l’Union européenne envisageait de suivre les transferts de cryptomonnaies dans le cadre de la nouvelle réglementation AMLR contre le blanchiment d’argent.

Cette réglementation, qui entrera en vigueur le 1er juillet 2027, va ainsi interdire aux prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) d’interagir avec des wallets anonymes. Elle obligera ainsi les CEX (exchange centralisé) à identifier les utilisateurs de wallets auto-hébergés.

Comme le commente Decrypt, en vertu de la nouvelle réglementation AMLR, les États membres de l’UE « doivent garantir un accès direct, immédiat et non filtré aux données des comptes de crypto-actifs » pour les agences de régulation. Comme notamment les unités de renseignement financier et l’autorité anti-blanchiment de l’UE.

Des mesures qui inquiètent la cryptosphère et compromettent le droit à la vie privée

Ces mesures suscitent des inquiétudes au sein de Bitcoin (BTC) et des cryptos. Ainsi, Riccardo Spagni, développeur de Monero, a déclaré que l’AMLR allait introduire une interdiction générale des cryptomonnaies améliorant l’anonymat.

Il a également souligné que les nouvelles réglementations nécessiteraient des vérifications intrusives pour tous les portefeuilles numériques auto-hébergés (custodial wallets) qui pourrait interagir avec un CEX.

Riccardo Spagni fait également qu’il existe une contradiction entre l’AMLR et les articles 7 et 8 de la Charte de l’UE, qui devraient normalement garantir la confidentialité et la protection des données. Cela pourrait entraîner des défis juridiques inévitables.

« Nous assistons déjà à des délistages préventifs [de cryptos à anonymat renforcé par les CEX]. Les traders européens s’appuieront de plus en plus sur les exchanges décentralisés (DEX), les atomic swaps et les marchés de gré à gré transfrontaliers qui se situent en dehors de la juridiction de l’UE. »

Riccardo Spagni, développeur de Monero

Bien que l’objectif affiché de l’UE soit de « lutter contre le blanchiment d’argent », ces mesures pourraient avoir, comme MiCA, des conséquences dramatiques sur le secteur crypto européen. La réglementation AMLR pourrait entraver l’innovation et pousser les utilisateurs vers des solutions encore moins transparentes pour préserver leur droit à la vie privée. Mais trouver un juste équilibre entre la lutte contre la criminalité financière et la protection de la vie privée des utilisateurs ne semble pas du tout dans les préoccupations de l’Union européenne.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.