Sotheby’s se met au Bitcoin et à Ethereum : qui remportera les enchères pour ce Banksy qui vaut de l’or ?
Acquérir de l’Art avec ses cryptos – La prestigieuse maison de vente aux enchères Sotheby’s va organiser une nouvelle vente de nature assez exceptionnelle, puisque pour la première fois les cryptomonnaies y seront acceptées comme moyen de paiement. L’œuvre en question est un Banksy emblématique.
Une crypto-vente aux enchères qui va faire du bruit
Comme le rapporte notamment Reuters, la maison Sotheby’s, spécialisée dans les ventes aux enchères luxueuses d’œuvres d’art et d’objets de collection, va accepter Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH) comme méthode de règlement d’une très prestigieuse prochaine vente.
Il s’agit en l’occurrence de l’œuvre « Love is in the Air » de l’artiste de street art Banksy. Une des œuvres d’art de l’artiste avait déjà récemment défrayé la chronique au sein de la cryptosphère, puisqu’elle avait été brûlée symboliquement pour être transposée en NFT.
Ce n’est pas le cas de la présente œuvre, estimée entre 3 et 5 millions de dollars, dont la vente est bien physique, même si les paiements pourront se faire en actifs numériques.
C’est Coinbase Global Inc, la société derrière la crypto-bourse éponyme, qui aidera à gérer les fluctuations de prix du bitcoin et de l’ether contre le dollar US au cours de la vente, afin que tous les participants – et surtout les enchérisseurs – connaissent à tout instant la valeur des mises sur l’œuvre d’art.
Cette vente aura lieu la semaine prochaine, le mercredi 12 mai, dans la salle des ventes de New York de Sotheby’s.
En mars dernier, c’est la maison Christie’s qui s’était faite remarquer dans le milieu de la vente aux enchères d’œuvres d’art, avec la vente de « Everydays – The First 5000 Days », une œuvre de l’artiste Beeple sous forme de NFT, qui s’était vendue pour la coquette somme de 69 millions de dollars. Tout ceci constitue des preuves supplémentaires, s’il en fallait, que l’adoption généralisée de Bitcoin et des cryptomonnaies est en très bonne voie.
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
