La SEC persiste et signe contre Ripple (XRP) : elle veut tout savoir, en détail
Un combat à mort. Le lendemain même de son approbation des ETF Bitcoin au comptant, la Securities and Exchange Commission (SEC), l’institution de Gary Gensler continuait sa croisade anti-crypto contre Ripple et son XRP. Le régulateur fou veut absolument mettre à nu en place publique les finances de cette crypto-société. Un nouveau document judiciaire fraîchement déposé démontre une fois encore cette insistance (harcèlement ?).
Une lutte de chaque instant entre la SEC et l’émetteur du XRP
Le 11 janvier 2024, alors que les 11 ETF Bitcoin au comptant (approuvés la veille) venaient à peine d’entrer en cotation sur leurs bourses respectives, la Securities and Exchange Commission recommençait déjà sa guerre contre le secteur des crypto-actifs.
Et une fois encore, c’est la société Ripple Labs, émettrice du XRP, qui était la cible de la nouvelle attaque judiciaire de la SEC. Le régulateur US exigeait divers documents financiers détaillés de la part de Ripple.
L’entreprise crypto avait depuis répondu (le 19 janvier) en signalant à la juge Sarah Netburn que la phase de découverte (discovery phase) de la procédure « s’est achevée en août 2021 », et qu’il n’était plus temps de demander à produire des pièces supplémentaires. En plus vulgaire, mais résumé, que la SEC aille se faire voir.
Gary Gensler insiste : son institution veut passer Ripple au microscope
Vous l’aurez deviné, ce présent article est dû à « la réponse de la SEC à la réponse de Ripple suite à l’attaque de la SEC ». Une réponse déposée, ce 23 janvier, toujours devant la pauvre juge Netburn de la Cour du district Sud de New York, qui doit être exaspéré par cette procédure qui traîne (mais traîne vraiment !) en longueur. La SEC a en effet commencé son attaque judiciaire contre Ripple en décembre 2020 (plus de 3 ans désormais !).
Si le régulateur tient tant à obtenir tous ces détails financiers de Ripple, c’est notamment pour demander (et lui infliger) une amende de taille suffisante pour lui être douloureuse. C’est en tout cas un des arguments de l’attaquant présent dans sa dernière lettre :
« L’étendue de la situation financière du défendant est un élément à prendre en compte dans le calcul de l’importance de la sanction nécessaire pour dissuader les comportements répréhensibles. »
Extrait de la dernière lettre judiciaire de la SEC à la Cour du district Sud de New York.
Telle un pit bull enragé, la Commission des valeurs mobilières ne veut pas lâcher une seconde Ripple et son XRP. Au point que l’entreprise n’envisage plus une seconde de faire une introduction en bourse (IPO) aux États-Unis (mais peut-être à l’étranger). Vu l’incroyable préjudice que lui porte la SEC depuis 3 longues années, Ripple devrait songer à prendre exemple sur NEXO, si jamais – comme dans ce dernier cas – la justice devait débouter le régulateur belliqueux.