Sandbox (SAND) racheté par Facebook ? le Roi du métavers s’explique avec Meta !
Khalife à la place du Khalife – Pied à terre virtuel pour certains, espaces publicitaires pour d’autres, le métavers est un univers d’expression majeur. La technologie Blockchain s’est donc emparée du phénomène. Ainsi, The Sandbox, fort de ses partenariats de prestige, règne sur un royaume virtuel en pleine croissance. Facebook, lui, « simple » réseau social, n’a plus son panache d’antan et paraîtrait presque désuet face aux réseaux sociaux du web 3.0. Rebaptisé Meta, la rumeur court maintenant que le géant Américain souhaite racheter The Sandbox et conquérir le métavers. Alors, véritable information ou bien rumeur de bac à sable ?
Facebook (Meta) à la conquête du metavers ?
La rumeur traîne sur Twitter depuis le début du mois de Février. Cette attirance pour l’univers de la Blockchain n’est pas inédite pour Méta, elle participe même au bruit qui court.
Cependant, The SandBox ne conçoit pas les choses ainsi. Il protège son fief virtuel et se défend par l’intermédiaire d’un de ses co-fondateurs: Sébastien Borget.
The Sandbox (SAND) résiste à l’envahisseur du metavers !
Limpide et incisive, la réponse du créateur de The Sandbox confirme donc que la rumeur est fausse. Ce faisant, Sebastien Borget insiste sur la légitimité de The SandBox et de son métavers. Royaumme digital gouverné par sa communauté, il met en avant le web 3.0 et les actifs relatifs au jeu. Facebook, roi du web 2.0 ne portera pas la couronne dans le web 3.0.
Sebastien Borget s’explique dans une interview donnée au magasine Forbes et met en lumière un avantage considérable du web 3.0 sur ses concurrents :
« L’avantage par rapport aux metavers proposés par Facebook, Microsoft ou encore Roblox, c’est que nos créateurs peuvent percevoir la valeur de leurs créations sans être coincés à l’intérieur de notre plateforme. »
Ainsi, il confirme l’importance de la blockchain dans son metavers et sa participation à la naissance des play to earn. Univers participatif, concevoir des jeux vidéos, des avatars et des NFT devient du domaine du possible pour ses utilisateurs. La consommation reste secondaire. Les utilisateurs peuvent tirer profit de leur créations, un « donnant-donnant » inexistant du côté de Facebook.
« Nous inversons donc la relation entretenue entre les marques et leurs fans – que je refuse de qualifier de consommateur par ailleurs – en incitant ces dernières à récompenser les joueurs pour leur engagement. »
The Sandbox défenseur de la blockchain et souverain du métavers
Sebastien Borget tisse son raisonnement. Il explique qu’en utilisant le métavers et la blockchain il se coupe des intermédiaires financiers et des intermédiaires du web 2.0. Ainsi, le cofondateur de Sandbox explique à propos de Meta et des GAFA :
« Pour ce qui est des annonces de Meta sur son nouveau metavers, je n’y vois aucun changement de business model ou bien de prise de risques. Les vidéos et messages promotionnels montrés ne sont en réalité pas très excitant (…) »
Sebastien Borget poursuit et explique que les marques devront s’adapter et non l’inverse :
« Mais pour que le metavers apporte réellement de la valeur, les marques ne doivent absolument pas reproduire une copie conforme des produits et expériences existants dans le monde réel (…) les marques doivent avoir ça en tête si elles veulent adhérer pleinement à cette nouvelle culture et tous les codes esthétiques qui en font partie. »
Fort de ses 400 partenaires dont récemment Carrefour, il reste certain que le monde d’avant s’intéresse au métavers. Les rumeurs seront fréquentes et nombreuses autour de The Sandbox. Facebook emmuré dans son web 2.0 rêve de cet autre monde. The Sandbox ,souverain, continue la conquête de son royaume. Il confirme que les grandes marques du monde réel devront s’adapter aux nouvelles lois du web 3.0.