Régulation : 87% des demandes de projets cryptos sont rejetés par les régulateurs anglais
Difficile de passer le mur réglementaire UK pour les cryptos. À l’image de la SEC (Securities and Exchange Commission) aux États-Unis, la Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni n’est pas tendre avec les projets de cryptomonnaies. Un récent sondage montre que la majorité d’entre aux échouent ainsi à passer l’étape réglementaire.
Les projets de cryptos cloués au sol par la dureté de la réglementation britannique
Il est bien complexe de réussir à faire passer son projet de cryptomonnaie à travers le filtre des régulateurs au Royaume-Uni. Ainsi, selon un récent rapport de la Financial Conduct Authority, seulement 4 des 35 demandes ont réussi à se faire valider, au cours d’une période d’un an se terminant au 31 mars 2024.
« Plus de 87% des enregistrements de Crypto ont été retirés, rejetés ou refusés en raison de la faiblesse des contrôles de blanchiment d’argent. »
Extrait du dernier rapport annuel de la FCA
44 crypto-entreprises ont reçu le précieux sésame réglementaire ces dernières années
Les régulateurs de la FCA précisent dans leur rapport qu’ils veillent à ce que les entreprises cryptos « disposent de systèmes et de contrôles adéquats » avant de les autoriser, afin qu’elles ne soient pas « utilisées pour faciliter la criminalité financière ».
En tout et pour tout, depuis 2020 que la Financial Conduct Authority supervise le volet anti-blanchiment d’argent (AML) des projets cryptos, seulement 44 d’entre aux ont passé avec succès cette rude épreuve réglementaire.
« Nous aidons les entreprises qui demandent un agrément en leur communiquant nos attentes, et en en publiant des orientations sur les bonnes et les mauvaises pratiques. Nous aidons ainsi les entreprises à comprendre ce qui est requis. 44 entreprises cryptos sont maintenant validées pour leur lutte contre le blanchiment d’argent. »
Extrait du dernier rapport annuel de la FCA
Les régulateurs de la Financial Conduct Authority ne rigolent pas une seule seconde quand il s’agit des cryptomonnaies. Ils ne laissent aucune marge de manouvre aux projet cryptos, et oblige – comme le règlement MiCA en UE – à avoir un service conformité important et couteux pour espérer franchir avec succès les obstacles réglementaires.
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
