Cryptomonnaies : Le régulateur de Dubaï ordonne la fermeture de 7 sociétés crypto
Souplesse ne veut pas dire faiblesse. Dans le secteur en pleine mutation réglementaire des cryptomonnaies, certains territoires s’imposent comme des ilots plus accueillants que d’autres. C’est tout particulièrement le cas des Émirats arabes unis, dont dépend la localité crypto friendly de Dubaï. Mais jouer l’ouverture ne veut pas nécessairement dire que tout est permis. Pour preuve, les récentes « ordonnances de cessation et d’abstention » émises à l’encontre de 7 sociétés crypto. C’est-à-dire ?
Les autorités de Dubaï enquêtent sur des sociétés crypto
Sur le territoire de Dubaï, le secteur des cryptomonnaies répond aux règles de la Virtual Assets Regulatory Authority (VARA) locale. Cette dernière destinée à « poursuivre ses efforts d’application de la loi pour protéger l’écosystème des crypto-actifs ».
Une administration réputée plutôt accueillante pour les acteurs de l’écosystème crypto. Car l’ambition de cet émirat est très clairement de s’imposer comme l’un des hubs crypto de référence à travers le monde.
Mais cette dynamique ne doit pas trop rapidement être assimilée à une absence de contrôle. Une réalité récemment réaffirmée par les services de la Virtual Assets Regulatory Authority dans un communiqué officiel. Avec comme conséquence directe, 7 entités ciblées par des ordonnances de cessation et d’abstention accompagnées d’amendes.
« Dans le cadre d’un programme d’application plus large, VARA a émis des ordonnances de cessation et d’abstention, ainsi que des amendes d’accompagnement, à 7 entités pour avoir fonctionné sans les licences requises et pour avoir enfreint les réglementations en matière de commercialisation »
VARA
7 sociétés crypto doivent cesser leur activité à Dubaï
L’occasion pour la Virtual Assets Regulatory Authority de rappeler également que « d’autres enquêtes sont en cours en collaboration avec les autorités locales ». Avec comme principales cibles, des entités dont l’activité se passe des autorisations légales.
Et le message est très clair. Les contrevenants se verront obligés de fermer boutique. Une fermeté surprenante dans une région qui tente de s’imposer comme la plaque tournante du commerce international à l’aide de la technologie blockchain.
« Toutes les entités en question ont reçu l’ordre de cesser immédiatement leurs activités et de s’abstenir d’entreprendre toute commercialisation ou publicité de services d’actifs virtuels »
VARA
Car la Virtual Assets Regulatory Authority « ne tolérera aucune tentative d’exploitation sans licences appropriées ». Et les contrevenants pourront se voir infliger des amendes comprises entre 50 000 AED (13 600 $) à 100 000 AED (27 000 $).
Selon la Virtual Assets Regulatory Authority, cette opération participe au fait d’« assurer que l’écosystème des crypto-actifs de Dubaï reste sécurisé pour les consommateurs et les investisseurs tout en étant un environnement progressiste pour les entités conformes. » Mais la souplesse de sa réglementation ne doit pas pour autant être confondue avec la possibilité de contrevenir à son cadre légal. À bon entendeur…