Nouvelle ferme de minage française de dernière génération au Kazakhstan

Quand on entend parler de fermes de minage de cryptomonnaies, on pense surtout aux sociétés chinoises. Pourtant, c’est ici une société bien de chez nous, Françaises – et plus précisément nantaise – du nom de Bigblock Datacenter, qui se lance dans la création de fermes de minage dernier cri.

Un projet de grande envergure à la fois “green” et bon marché

Créée en 2017, la startup Bigblock Datacenter a pour objectif de mettre en place un mining avec une électricité verte abondante et à bas coût.

Ils cherchaient pour cela l’emplacement idéal, et c’est chose faite depuis peu, avec l’achat d’un terrain proche du transformateur haute tension du barrage d’Almaty, au Kazakhstan. Baptisée HASHLABS 1″, la ferme proposera une électricité d’origine hydroélectrique à 2,6 cts/kWh.

big block data center almaty
Sébastien Gouspillou sur le terrain d’Almaty

La mise en exploitation débutera dès avril 2019, avec une première tranche de 5 MW, suivie de deux autres de 5 MW également en juillet et octobre 2019, soit un total de 15 MW mis en place sur l’année. Ce terrain permettra d’exploiter jusqu’à 45 MW à terme.

Une ferme française pour un mining à la pointe

Les mineurs ASIC que propose actuellement la startup française (800 “Antminer S9” sont en préventes, destinés au minage de BTC) auront la particularité d’avoir un firmware mis au point par Hashlabs, qui augmente la puissance de calcul de chaque mineur à 16 Th/s, au lieu des +/- 14 Th/s standard, sans consommer plus d’électricité.

D’après l’équipe de développement du projet, l’objectif ultime est la création « d’une pool Française indépendante et significative », ce qui implique évidemment un soutien de la communauté francophone pour le projet.

Les investisseurs qui tenteront l’aventure avec Bigblock Datacenter se réservent par la même une place dans l’usine, dont ils disposeront aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Et si le Bitcoin devait repartir à la hausse en 2019, nul doute que ce genre d’emplacement avec une électricité à bas coût vaudrait de l’or.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.