Mina Protocol : retour sur les avancées majeures de la blockchain la plus légère au monde
Mina Protocol peut être considérée comme une blockchain de 3e génération. Celles-ci ont émergé avec plusieurs promesses : la résolution du phénomène de congestion, ainsi que le triptyque dit de « Vitalik » permettant de concilier sécurité, scalabilité et décentralisation. Parmi l’immense panel de propositions qui ont déferlé sur le marché, revenons sur les atouts de Mina Protocol, un outsider solide et réellement différent.
Cet article vous est proposé dans le cadre d’une campagne de communication éducative, et soutenue par Mina Protocol.
Une légèreté inédite et inspirante
Les plus connus des protocoles actuels souffrent d’un déséquilibre structurel. Leurs architectures n’ont jusqu’à présent jamais atteint une sécurité à toute épreuve dans un réseau hautement décentralisé et scalable. En cause, la propre raison d’être de la technologie blockchain : la tenue d’un registre comptable planétaire qui se passerait d’un tiers de confiance, et par conséquent une accumulation d’informations.
Des registres qui, mécaniquement, grandissent avec les années, jusqu’à peser plusieurs dizaines de gigabits, excluant de fait les validateurs du réseau n’ayant plus les capacités de stockage ni la puissance de calcul requis pour maintenir le consensus. Moins de validateurs avec le temps, donc moins de décentralisation à terme, et un idéal d’émancipation qui s’éloigne inexorablement au fil des jours.
Pour y remédier, le concept Mina Protocol voit le jour en 2017. Evan Shapiro et Izaak Meckler, conscients de cette dérive, posent les bases d’un projet qui promet 3 évolutions majeures :
- Une taille de registre limitée pour toujours à 22ko, soit le poids de 2 tweets.
- Une confidentialité absolue concernant les données des utilisateurs et des opérations.
- Une architecture optimisée qui facilite le déploiement d’un écosystème complet pour favoriser une adoption de masse.
Une solution inédite aux multiples avantages
En 2020, après 3 ans de développement et une levée de fond qui réunit les plus grands financeurs de la sphère crypto, Mina Protocol révèle au grand public la prouesse technologique qui autorise ce qui n’était jusqu’alors qu’un vœu pieu : La preuve à divulgation nulle de connaissance ou Zk-SNARKS.
Le processus n’est pas à proprement parler une innovation, mais l’équipe de Mina Protocol transcende ses performances à l’extrême en y associant pour la première fois la « preuve d’enjeu » et obtient ce qui la rend unique et disruptive : Une blockchain immuable qui ne pèsera jamais plus de 22ko, quelle que soit sa fréquentation et son succès futur.
Pour ce faire, le réseau Mina va recueillir les fameux Zk-SNARKS, ces preuves de validité des transactions qui sont opérées off-chain par les différentes applications, libérant le réseau du poids énorme des calculs que représente la mise en oeuvre parfois lourde et complexe des smart-contracts.
Les certificats SNARKS ne contiennent aucune information sur les opérations en elles-mêmes, mais garantissent la confidentialité des données et l’anonymat des utilisateurs. Pourtant, malgré une compression atteignant 1Ko pour chaque Zk-SNARK, la taille du registre devrait quoi qu’il en soit augmenter dans le temps.
Pour se prémunir d’une telle expansion nuisible à terme, les Zk-SNARKS sont dotées d’une fonction dite « récursive ». Grâce à cette qualité, les nouveaux certificats sont générés à partir des anciens. Un enchaînement de preuves depuis le bloc de genèse jusqu’au tout dernier qui permettra de compiler un historique complet sur de simples fichiers de quelques octets, et de ne jamais faire dépasser la barre fatidique des 22Ko à la totalité du registre.
Une légèreté exceptionnelle garante d’une scalabilité hors norme, et d’une décentralisation maximisée puisque le moindre téléphone portable sera dès lors, en capacité de maintenir un nœud validateur et donc de générer des récompenses pour le service rendu dans la stabilisation du réseau. Mina tient peut-être ici la véritable innovation qui ouvrira la voie à l’adoption de masse.
Un token aux multiples facettes
Le jeton natif du réseau, le MINA, est un jeton utilitaire qui sert de récompense pour les validateurs et les producteurs de blocs, le protocole étant sécurisé par « preuve d’enjeu » ou « staking ». Il constitue aussi le moyen privilégié d’échanger de la valeur sur le réseau entre tous les différents acteurs.
Vous l’aurez compris, la logique du réseau MINA étant de soutenir de véritables cas d’usage destinés à se propager à l’échelle globale et d’inciter un maximum d’utilisateurs à rejoindre la communauté dans le temps, c’est un modèle inflationiste qui dés le départ, est privilégié par l’équipe de développeurs.
Les projections sur les mois futurs prévoient que l’augmentation d’émission des jetons sera forte dans un premiers temps (de l’ordre de 12%) puis baissera régulièrement pour atteindre 7% d’inflation par an. Il n’y aura jamais de plafond au nombre de jetons pouvant être créés, mais une utilité grandissante garantira organiquement la rentabilité d’une implication dans l’écosystème.
Pour que cette démarche à contre-courant de la tendance du secteur rencontre son public, l’équipe a misé sur un mode d’émission ambitieux qui privilégie les fondamentaux puissants de Mina Protocol. Alors que bien souvent, les compagnies espèrent favoriser une adoption par l’hypothétique promesse de fortune à court/moyen terme, c’est sur les cas d’usage quotidien que Mina protocol entend développer sa communauté. Pour ce faire, les jetons sont au cœur d’une mécanique subtile où chacun trouvera son rôle à jouer, à son échelle, et selon ses moyens.
Le défi principal est de maximiser la participation des détenteurs de jetons au staking, à plus forte raison dans les premières années de développement. Et pour ce faire, Mina protocol mise sur une libération contrôlée des jetons accompagnée d’une générosité accrue pour les plus fidèles et investis au sein de la communauté. Un effort de la compagnie qui sera consenti et accentué dés le départ, puisqu’il s’agit de prioriser la pérennisation à long terme des investisseurs au sein du protocole.
Ainsi, quel que soit votre profil et le capital que vous souhaitez allouer à votre investissement au sein du réseau MINA, une place de choix vous y attend, aux côtés des investisseurs de la première heure.
- Les membres de la genèse ont été les premiers à rejoindre le projet. Jouissant d’un statut prestigieux, ces 663 pionniers sans qui rien n’aurait été possible détiennent 4,3% des MINA, verrouillés pour 4 ans.
- Les investisseurs particuliers ont peut-être pu participer à la récente vente communautaire, et sont les futurs utilisateurs du réseau. Ils peuvent acheter et vendre leurs jetons sur les exchanges partenaires (Kraken, Gate.io …)
- Les « snarkers » produisent les certificats SNARKS qui permettent de valider le réseau et de maintenir la taille de la chaîne à 22Ko. Ils les vendent aux producteurs de blocs.
- Les « stakers » ou producteurs de blocs récupèrent les Snarks et les incluent dans les blocs. Ils collectent des frais pour leur travail.
- Les développeurs sont chargés d’améliorer MINA, et de bâtir l’écosystème en tirant parti des avantages du protocole. Ils sont récompensés par un système de subventions pour leur implication au service de la communauté et de l’avenir du réseau.
Une pertinence au service de la créativité
La raison d’être de Mina Protocol, c’est bien évidemment de devenir une plateforme pour des applications décentralisées d’un nouveau genre, les SNAPPS, appuyées sur les capacités techniques inédites du réseau, et qui viendront enrichir notre quotidien d’outils aux fonctionnalités utiles et diverses.
Sur le principe, le fonctionnement se rapproche des Dapps du réseau ethereum, mais les spécificités MINA leur confèrent des attributs uniques, tant sur le plan de la vitesse d’exécution, liée à la légèreté du registre, que sur la confidentialité héritée de la mécanique « off-chain » qui gouverne à la création des certificats Zk-SNARKS.
L’extension des champs d’application de la technologie blockchain aux cas d’usages concrets de la vie est ainsi fortement stimulée. Et de nombreux domaines sont déjà naturellement prédestinés à pouvoir tirer parti de telles qualités, aux premiers rangs desquels on peut trouver (liste non exhaustive):
- La preuve de document d’identité authentique : L’idée est de prouver que l’on possède un document d’identité authentique sans pour autant révéler ce document, dans le cadre d’un KYC par exemple.
- La preuve de solvabilité : Il s’agit de prouver que l’on possède un solde minimum en crypto sans pour autant divulguer le montant de ses avoirs, pour une demande de prêt par exemple.
- Le vote privé : Il est possible d’organiser une élection accessible en fonction de certains critères, sans divulguer l’identité ou le choix des participants. Pour autant, le résultat de l’élection sera vérifiable publiquement.
- Les oracles web sans permission : Grâce à Mina Protocol, les développeurs peuvent inclure au sein de leurs applications des données privées et vérifiées, issues du monde réel. Par exemple, émettre un NFT une fois qu’un tweet a dépassé un certain nombre de likes, etc…
A travers les nombreux aspects innovants de son projets, Mina Protocol se place clairement en position de concurrent officiel des grandes compagnies historiques peinant à faire évoluer leurs réseaux vers les capacités nécessaires à une utilisation intense et globalisée. Mina Protocol semble en effet avoir surmonté les principaux écueils liés à la nature même de la technologie blockchain telle qu’on la connaissait jusqu’à encore récemment.
Quand son poids plume accepte le moindre support informatique comme une potentielle interface, que la scalabilité et la décentralisation sont poussées à leur paroxysme tout en offrant un environnement hautement sécurisé par la confidentialité et l’anonymat garantis des Zk-SNARKS, on est en droit d’imaginer être en présence d’un géant en devenir. Un Atlas qui porterait sur ses épaules un univers en expansion, disruptif et pertinent, un futur standard de ce que la cryptographie peut apporter de meilleur au monde.