Massa : la blockchain qui réconcilie scalabilité et décentralisation

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Retour aux sources –La technologie blockchain avait pendant longtemps attisé l’espoir d’un pouvoir assumé par le peuple. Une décentralisation extrême où chaque individu aurait enfin le contrôle de ses informations, de ses finances, de son destin. Dans les faits, la vision de Satoshi a fait long feu. Pour renouer avec l’idéal libertaire et en finir avec les diktat de la technocratie financière, Massa Labs veut remettre l’individu au cœur des enjeux. Une quête de légèreté, de sécurité, de décentralisation et de scalabilité qui mène à la naissance d’un protocole potentiellement révolutionnaire. Cela mérite bien quelques minutes d’attention. 

Cet article promotionnel vous est proposé en collaboration avec MASSA LABS.

Une technologie blockchain française et disruptive, cocorico !

C’est assez rare pour être souligné, l’équipe à l’origine du projet est française. Le concept nait en 2017 de la passion de trois amis, Sébastien Forestier, Damir Vodenicarevic et Adrien Laversanne-Finot. A l’époque, ces chercheurs crypto-enthousiastes se confrontent à la problématique du trilemme dit “de Vitalik”. 

Vitalik Butherin a donné son nom à un paradoxe de la tchnologie blockchain qui veut que pendant longtemps, on n'a pas réussi a concilier sécurité, scalabilité et décentralisation
Massa Labs résout la problématique du trilemme d’évolutivité

Une contrainte technologique qui veut que l’on soit obligé de concéder sur l’un des trois piliers de la technologie blockchain pour améliorer les performances des deux autres. Un compromis par conséquent inévitable pour les protocoles de première et deuxième génération. Ainsi, la décentralisation fut trop souvent abandonnée au profit de la vitesse et de la sécurisation des réseaux.

Une fatalité que Sébastien veut combattre par une idée simple : Paralléliser la création des blocs. Ainsi, en 2018, une première ébauche du concept voit le jour dans l’article intitulé : “Passage à l’échelle des blockchains par la répartition des transactions dans un graphe de blocs multi-canaux”. Une base sur laquelle le trio va travailler sans relâche et qui mène à la naissance de l’entreprise Massa Labs en 2020.

La France peut se targuer d'avoir de nombreux champions technologiques dans le domaine des "French-Tech"; massa Labs en est l'illustration
Massa Labs est une blockchain d’origine française

Massa Labs, un sharding inédit dans l’écosystème crypto

On peut l’affirmer ici, Massa est peut-être la première blockchain à réellement résoudre ce trilemme qui voit s’affronter décentralisation, performances et sécurité. Pour cela, elle s’appuie sur son infrastructure parallélisée baptisée “Blockclique”. Une technologie basée sur le sharding (partitionnement), mais qui autorise la superposition des actions menées par les nœuds (nodes) qui composent le réseau.

Traditionnellement, le sharding est utilisé pour répartir le volume de transactions sur de multiples canaux composés de nodes assignés appelés “shards”. Cette approche pose un problème de réconciliation entre les différents shards qui limite en pratique les performances. Le protocole Blockclique s’inspire de ce principe pour répartir les transactions sur différents canaux de manière inédite. Cette répartition permet aux nœuds de créer des blocs dans les différents canaux (32 pour l’instant) sans attendre la propagation des blocs précédents. Une technologie nommée “Multi-threaded block DAG”.

Le sharding multi-canaux est la solution proposée par Massa Labs pour rendre leur blockchain plus rapide, plus décentralisée et plus sécurisée
Visualisation du sharding multi-canaux de Massa Labs

Avec cette méthode, il n’est plus nécessaire qu’un nœud finalise un bloc pour créer le bloc suivant. Par conséquent, le gain de temps et de scalabilité est colossal. On parle ici d’un réseau capable de supporter près de 10 000 transactions par seconde. A égalité avec les systèmes financiers traditionnels, et loin devant la quasi-totalité des layers 1 concurrents. Une performance qui, vous l’aurez compris, repose sur un maillage de nodes nécessairement dense. Un impératif sur le plan de la sécurité comme de la décentralisation. Et nous l’avons vu, chez Massa Labs, ces deux points sont non-négociables. 

Remettre l’humain au coeur de la blockchain

La blockchain Massa appartient de fait à sa communauté. Son consensus basé sur le désormais bien connu P.O.S (proof of stake) a été optimisé pour échapper à l’emprise des grands acteurs financiers. Ainsi, chaque utilisateur peut très simplement devenir un validateur et être rémunéré pour cela. Le testnet auquel vous êtes invité à participer permet d’en faire l’expérience, avec un matériel informatique tout à fait standard. Le pouvoir entre les mains des utilisateurs. La décentralisation à son paroxysme.

La blockchain Massa Labs fonctionne sur un principe de consensus proof of work. Les noeuds de validation du réseau peuvent etre installés sur n'importe quel ordinateur de bureau
Un ordinateur basique suffit à faire tourner une node

Fidèle à cette philosophie d’inclusion maximale, l’équipe, qui s’est étoffée pour atteindre aujourd’hui plus d’une dizaine de techniciens hautement qualifiés, a tenu à ce que l’écosystème soit d’une ouverture programmatique exemplaire. A ce titre, alors que le langage source est le bien connu Rust, les smart-contracts pourront être codés dans des langages déjà existants et bien plus répandus que Solidity. Une porte supplémentaire ouverte à l’adoption massive de la blockchain Massa, ce qui sera sans doute l’un des enjeux majeurs pour la start-up française

MASSA = MASS Adoption

Les grands acteurs de l’écosystème ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. Auréolée d’une victoire au concours de l’innovation i-Lab 2021, l’équipe a su convaincre de grands noms du secteur crypto et lever 5 millions d’euros au cours d’une première vente privée. Ici encore, grand soin fut apporté à la logique d’émission et de distribution. Une limite raisonnable sur le montant levé a en effet permis d’éviter le phénomène dit des “baleines”, afin de préserver l’idéal et la crédibilité du discours intacts.

Dans la crypto comme dans le monde réel, l'argent est  le nerf de la guerre. De nombreux acteurs importants de l'ecosystème soutiennent le projet Massa
De grands noms du secteur crypto soutiennent le projet Massa Labs

Mais où se cache le loup ? A t’on une idée de ce que cela coûte ? Il est vrai que nous n’avons pas parlé des frais. Hélas pour les détracteurs, ici encore, la tendance est à la sobriété. Tandis que le réseau se développe, les coûts sont inexistants. Et il se pourrait bien que cette gratuité soit préservée lors du mainnet. A tout le moins, tant que le réseau n’atteindra pas sa limite théorique de 10,000 tx/s!

Vous n’y croyez toujours pas  ? Il ne tient qu’à vous d’aller essayer le Testnet. Déjà 3000 nodes en fonction, il n’attend plus que vous. Une première étape pour faire connaissance, et peut-être franchir le pas de l’investissement lors de la vente publique prévue courant 2022.

Pour garder un oeil sur le projet, abonnez-vous sans attendre au Twitter. Si vous êtes à la recherche de la communauté francophone rendez-vous sur le Telegram en français. Et si vous avez des questions, n’hésitez pas à rejoindre l’équipe qui se fera un plaisir de vous répondre sur le Discord. Stay Tuned !

Florent C

Père de famille de 49 ans tombé dans le bain crypto en 2017, je suis un passionné de la technologie blockchain, disruptive, libre et décentralisée. J'aime particulièrement apprendre, comprendre et expliquer tous les projets qui permettront à terme d’améliorer nos quotidiens. J’apprécie aussi de commenter à chaud les news de tous les acteurs du cryptogame.

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