Au Japon, les méga-riches prévoient d’investir massivement dans les cryptomonnaies

Points Clés :

  • 54 % des investisseurs institutionnels japonais prévoient d’investir dans les cryptomonnaies au cours des trois prochaines années.
  • 25 % des entreprises ont une impression positive des actifs numériques.
  • Les investissements préférés en crypto représentent entre 2 % et 5 % des actifs sous gestion (AUM).
  • Les barrières incluent les risques de contrepartie, la volatilité élevée et les exigences réglementaires.

Selon une enquête récente menée par Nomura et sa filiale Laser Digital, une majorité d’investisseurs institutionnels japonais envisagent d’intégrer les cryptomonnaies dans leurs portefeuilles d’ici à trois ans. Ce sondage, effectué entre le 15 et le 26 avril 2024, a interrogé 547 gestionnaires d’investissement au sein d’institutions variées telles que des banques, des fonds de pension et des bureaux de gestion de patrimoine.

Les investisseurs institutionnels, tous fadas de cryptomonnaies !

L’enquête, menée en avril auprès de plus de 500 gestionnaires d’investissement au Japon, révèle que 25 % des répondants ont une impression positive des actifs numériques comme le bitcoin et l’ether, les deux plus grandes cryptomonnaies en termes de capitalisation boursière. Cette impression positive signifie que ces investisseurs considèrent ces actifs comme ayant un potentiel de croissance et de valeur, malgré la volatilité. Ils perçoivent les cryptomonnaies comme des opportunités d’investissement sérieuses et prometteuses.

Par exemple, le Bitcoin a souvent été considéré comme une réserve de valeur, comparable à l’or numérique, avec à la tête de ses plus grands acheteurs Michael Saylor, mais également le géant bancaire japonais Metaplanet qui s’est lancé dans les bras de la reine des cryptomonnaies il y a peu.

Bitcoin, un peu beaucoup… mais pas trop quand même !

Bon. Ne nous emballons pas, la part du gâteau que les grands investisseurs réservent aux cryptomonnaies reste petite… toute petite. En effet, l’allocation préférée pour les actifs numériques se situe entre 2 % et 5 % des actifs sous gestion.

Cependant, la tendance est plutôt à l’optimisme puisque près de 80 % des investisseurs sont prêts à engager ces fonds sur une période d’au moins un an. Ils sont donc là pour rester. Les raisons principales de cette motivation :

  • Diversification des portefeuilles.
  • Couverture contre l’inflation.
  • Potentiel de rendement élevé.
les cryptomonnaies gagnent du terrain au Japon

Créez votre compte et réclamez votre bonus surprise
<strong>Téléchargez l'application Rayn</strong>
Téléchargez l'application Rayn

Quand la finance traditionnelle rencontre Bitcoin et les cryptomonnaies

Le développement de nouveaux produits comme les ETF (fonds négociés en bourse), les fiducies de placement et les offres de staking et de prêt pourraient stimuler l’investissement en actifs numériques et sont déjà les moteurs de cet engouement naissant. Environ la moitié des personnes interrogées souhaitent investir directement dans des projets Web3 ou via des fonds de capital-risque de par la proactivité et l’attractivité de l’écosystème.

Cependant, pour les investisseurs du panel, les principaux obstacles à l’investissement peuvent être un frein à leur engouement. Ces obstacles comprennent :

  • Le risque de contrepartie.
  • La haute volatilité des actifs numériques, nous le vivons en ce moment d’ailleurs avec le cours du bitcoin, mais également celui des altcoins.
  • Les exigences réglementaires strictes, rappelons-nous qu’en mars 2024, le Japon a renforcé ses régulations sur les échanges de cryptomonnaies pour mieux protéger les investisseurs contre les fraudes et les cyberattaques
  • Le manque de produits d’investissement attractifs.
  • L’absence de fournisseurs de conservation d’actifs numériques qualifiés au Japon.

Par ailleurs, il est important de contextualiser un peu les réponses du panel. En effet, la valeur que l’on donne aux monnaies fiduciaires est entièrement basée sur la seule confiance en son État émetteur depuis que le standard or a été définitivement (et unilatéralement) mis à mort par le président des États-Unis Richard Nixon en août 1971. Et quand l’économie d’un pays va mal, sa monnaie fiat s’écroule en même temps que cette confiance. Au Japon, le yen est au plus mal, et certaines grandes entreprises, comme Metaplanet Inc. font le choix de Bitcoin (BTC) comme protection et valeur refuge.

Malgré les défis, l’intérêt pour les cryptomonnaies parmi les investisseurs institutionnels japonais est palpable. Avec une majorité envisageant d’augmenter leur exposition aux actifs numériques, le marché japonais des cryptomonnaies est sur le point de connaître une croissance significative portée par un élan qui emporte avec lui d’autres pays du continent asiatique.

Soutenez le travail du Journal du Coin en utilisant notre lien d'affiliation pour créer votre compte, et empochez votre bonus !
<strong>Téléchargez l'application Rayn</strong>
Téléchargez l'application Rayn


Magali

De simple lectrice en 2017 à rédactrice en chef depuis septembre 2023, j'allie maintenant l'écriture à mes connaissances à travers mes articles pour Le Journal du Coin. Mon seul but est celui de vous informer sur l'univers de demain : celui de la blockchain, des cryptomonnaies, des NFT et du metaverse. Persuadée que Bitcoin est une révolution, j'entends participer à la vulgarisation de notre écosystème.