Ce géant de la finance a identifié ce qui ébranlera Bitcoin – Les lois fatales aux cryptos ?
Les lois, ennemis de Bitcoin – Dans un rapport partagé mercredi, Vincent Mortier, CIO adjoint d’Amundi, et Didier Borowski, stratège dans la même firme, ont déclaré que les régulateurs du G7 étaient « déterminés » à réglementer Bitcoin les cryptomonnaies. Cela aurait un impact majeur sur l’avenir de ce marché, encore précoce.
Les effets d’un cadre réglementaire clair sur Bitcoin
Selon les propos de Vincent Mortier, l’intervention imminente de régulateurs, tels que la Banque populaire de Chine (PBoC), la Banque Centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale (Fed) US pourrait faire chuter l’actif numérique de ses récents sommets.
Dans l’ensemble, la réglementation des cryptomonnaies est un « facteur de risque exogène » pour les acheteurs, d’après déclaré Mortier et Borowski. Mais une fois que l’environnement réglementaire sera clarifié et que les principaux risques seront traités, ces actifs seront « susceptibles de prospérer à nouveau ».
Une fois que le cadre réglementaire se sera stabilisé, les relations entre les monnaies numériques et les banques centrales seront apaisées. Les gestionnaires d’actifs pourront alors recommander les crypto-actifs comme des placements sûrs. Pour terminer, les 2 responsables ont conclu que les investissements dans les cryptomonnaies peuvent être prometteurs, mais le problème réside dans leur nature spéculative.
La réglementation de Bitcoin et des cryptomonnaies est importante pour atténuer les risques et prévenir les abus qui détruisent la confiance dans le système. Cependant, leur nature présente de sérieux défis légaux. Il n’y a pas d’émetteur central, pas de contrôle sur l’offre et la demande, sans oublier un manque d’organisation centrale à laquelle imposer des exigences réglementaires.
Bitcoin et les cryptos : des instruments atypiques
Selon les régulateurs, Bitcoin et les cryptomonnaies ne sont pas de l’argent au sens propre faute de posséder les 3 qualités qui le caractérisent : une unité de compte, une réserve de valeur et un moyen d’échange. Elles s’avèrent également volatiles, pas toujours liquides et n’ont pas de cours légal. C’est pourquoi ils sont davantage qualifiés de « crypto-actifs ».
Pourtant, les cryptomonnaies ne présentent pas non plus les caractéristiques habituelles des actifs, selon les responsables d’Amundi. Contrairement à d’autres actifs, tels que les actions et les obligations, elles n’ont « aucun actif économique sous-jacent réel ». Par conséquent, il n’existe pas de modèle d’évaluation.
Finalement, le rapport se poursuit en comparant le bitcoin à l’or. Néanmoins, selon Amundi, cet « or numérique » serait au mieux une conjecture à vérifier et, au pire, une illusion. En effet, à l’opposé de l’or, le BTC n’a pas encore fait ses preuves en tant que couverture contre les risques extrêmes et l’inflation en période de crise financière
À travers ce rapport, Amundi tient à rappeler les risques liés à la régulation qui planent au-dessus des cryptomonnaies. Néanmoins, cette régulation ne serait pas une fatalité et permettrait au secteur de révéler tout son potentiel, de façon encadrée.