Les pays crypto-déviants sous embargo – Le GAFI est prêt à sévir
Une surveillance crypto accrue – Le Groupe d’action financière (GAFI) veut être plus offensif pour s’assurer de l’application des règles en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (AML) dans l’industrie crypto.
Cryptos et blanchiment d’argent : le GAFI voit gris
Selon un article du 7 novembre dernier du média Al Jazeera, le GAFI projetterait d’ajouter à la liste grise les pays qui n’appliquent pas les règles en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, pour les fournisseurs cryptos qui y sont implantés. Dans ce cadre, le gendarme financier prévoit d’effectuer des contrôles annuels.
Au mois d’avril de cette année, l’organisation avait publié un rapport sur « l’état de l’efficacité et de la conformité aux normes du GAFI ». Elle y indiquait alors que seulement 52 % des juridictions évaluées sur les 120 pays disposaient « des lois et des structures réglementaires adéquates en place » pour l’évaluation des risques et la vérification des bénéficiaires effectifs des sociétés.
De nombreux pays, qui incluent des juridictions abritant des fournisseurs de services d’actifs virtuels, ne respecteraient pas ainsi les normes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et du financement du terrorisme.
Les directives de la GAFI précisent que, pour certaines juridictions, ces fournisseurs de services d’actifs virtuels doivent obtenir une autorisation réglementaire ou être enregistrés.
Des notes revues à la baisse et des pays à surveiller de près
La liste grise du GAFI contient le nom des pays que l’organisation considère comme des « juridictions sous surveillance accrue » et qui se sont engagées à résoudre des « déficiences stratégiques » dans les délais qui ont été convenus.
Cette liste inclut le nom de 23 pays, à l’instar de la Syrie et de l’Ouganda. Elle pourrait donc s’allonger, alors que le GAFI porte un intérêt croissant à l’application des règles de lutte contre le blanchiment d’argent, aux cryptomonnaies.
Toutefois, selon l’une des sources anonymes citées par Al Jazeera, les pays qui violeraient ces directives AML ne figureraient pas automatiquement sur cette liste grise. Leur note s’en verrait d’abord affectée. Certains pourraient ainsi, par la suite, faire l’objet d’une surveillance accrue de la part du gendarme financier.
Récemment, Elliptic a publié un rapport sur l’état de la criminalité inter-chaînes, où la société révèle les chiffres sur le blanchiment d’argent via les outils cryptos les plus connus. L’intervention du GAFI permettra-t-il de diminuer effectivement les montants blanchis en se servant des protocoles cryptos, sans nuire au développement du secteur ?
En France, au moins les choses sont claires ! Enregistrement auprès de l’AMF, statut de PSAN, la plateforme de CZ est dans les clous. Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos (lien commercial).