France : la tergiversation réglementaire sur la flat tax à 33% continue avec l’approbation du Sénat
Le pays des taxes. Alors que des pays comme l’Argentine de Javier Milei connaissent un redressement économique fantastique en coupant dans les dépenses de l’État et en taxant moins, la France continue de s’attaquer à ses contribuables et de taxer toujours plus. Après l’obligation de travailler gratuitement 7h, c’est l’énième retour (avant l’énième abandon ?) de la flat tax à 33%, qui est repassée au Sénat.
- La France a voté l’augmentation de la flat tax à 33%, provoquant une nouvelle vague de mécontentement parmi les contribuables.
- Le Sénat a élargi la définition de l’« impôt sur la fortune improductive », incluant désormais cryptomonnaies, livrets d’épargne et comptes bancaires.
Un DOGE en France contre les milliards de dépenses publiques superflues ? Non, toujours plus de taxes !
Alors que le DOGE (Department of Government Efficiency) aux États-Unis remplit d’espoir les contribuables américains de ne plus voir leur argent dépenser dans des gabegies hallucinantes, en France, nos élus s’écharpent depuis des mois sur comment ils vont taxer toujours plus les Français (« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent » comme l’aurait dit Albert Einstein).
Comme le rapporte notamment BFM Business ce 28 novembre 2024, les sénateurs ont voté un budget 2025 comprenant plusieurs hausses d’impositions. Tout d’abord, c’est le retour de l’augmentation de la flat tax. Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) passerait ainsi de 30 à 33%.
Et nos chères cryptomonnaies ont eu droit de se faire traiter de « fortune improductive » pour qualifier leur nouvelle imposition supplémentaire :
« (…) [Concernant] l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), un large consensus s’est dégagé sur tous les bancs [du Sénat] pour rebaptiser l’IFI en « impôt sur la fortune improductive », avec un périmètre considérablement élargi : terrains constructibles, voiture, yachts et avions, mais aussi cryptomonnaies, livrets d’épargne et comptes bancaires. »
BFM Business
Si beaucoup d’espoir pour la cryptosphère est venu des États-Unis avec une administration Trump qui s’annonce très pro-crypto, la douche risque d’en être d’autant plus froide de notre côté de l’Atlantique. Coincés dans le pays plus taxé au monde, avec en plus la technocratie normative de l’Union européenne (MiCA), les Français ne devraient pas voir le bout du tunnel anti-crypto avant un moment.