Cryptomonnaies : Ferrari en pole position des paiements crypto en Europe
Sur la ligne de départ. La plupart du temps, le caractère monétaire des cryptomonnaies est nié par ceux qui souhaitent conserver le pouvoir centralisé des monnaies traditionnelles. Ou les habitants des pays riches concernés par ce déterminisme géographique, tant qu’il semble plus ou moins fonctionner à leur avantage. Spéciale dédicace à l’inflation actuelle ! Puis il y a les entreprises plus avant-gardistes, ou possiblement opportunistes, face à des clients en capacité d’acheter leurs produits avec le fruits de plus-values numériques. Une position occupée depuis l’année dernière par la marque Ferrari, principalement sur le territoire des États-Unis. Mais, de toute évidence, l’Europe semble être la prochaine étape de cette stratégie du crypto-paiement pour ses voitures de luxe.
« Aider les concessionnaires à mieux répondre aux besoins changeants des clients »
L’information est issue d’une dépêche de l’AFP publiée ce matin même. En cause : l’extension du programme de paiement en cryptomonnaies de la marque Ferrari au territoire européen à partir de la fin de ce mois de juillet.
Une stratégie qui s’inscrit à la suite d’un lancement annoncé comme réussi aux États-Unis au cours de l’année passée. Et la promesse d’étendre cette option crypto « à d’autres concessionnaires de son réseau international » d’ici la fin de l’année. Seule condition imposée, le fait de se concentrer sur « des pays où les cryptomonnaies sont légalement acceptées. » (Ce qui exclut notamment la Chine)
« L’entrée sur le marché européen fait suite au lancement réussi de ce système de paiement alternatif aux États-Unis il y a moins d’un an, pour aider les concessionnaires à mieux répondre aux besoins changeants de ses clients. »
Ferrari
Quelles sont les cryptomonnaies acceptées ?
Dans les faits, la marque au cheval cabré va accepter certaines cryptomonnaies triées sur le volet. C’est-à-dire pour le moment les deux principales que sont le Bitcoin et Ethereum, mais également le leader du marché des stablecoins USDT de Tether. Ce dernier pourtant en grande difficulté sur le territoire européen à l’approche de la mise en œuvre du règlement MiCA.
En ce qui concerne l’opérateur de paiement, cette tâche reviendra à la société BitPay déjà largement implantée dans le domaine. Cela afin de « transformer immédiatement les paiements en monnaie traditionnelle pour le compte des concessionnaires Ferrari. » Autant dire que ces derniers ne verront pas l’ombre d’une cryptomonnaie dans le cadre de ces supposés règlements crypto…
Avec cette nouvelle étape, la marque Ferrari souhaite apparemment s’adapter aux exigences actuelles des clients issus des sphères crypto. Sachant que ce genre d’achat passe inévitablement pas la case plus-values, même s’il donne l’impression de se faire avec des cryptomonnaies. Car leur transformation immédiate en euro n’échappera certainement pas aux services des impôts.