Le déroutant Ripple (XRP) mis en pièces par la SEC ? Les investisseurs veulent en savoir plus et l’attaquent en justice
Le XRP en eaux troubles – Avec la plainte de la Securities and Exchange Commission (SEC), c’est un véritable coup de massue qui s’est abattu sur Ripple Labs et son jeton XRP, en décembre dernier. Les choses pourraient toutefois encore s’aggraver : une des autres plaintes – menée par des investisseurs du XRP – demande désormais de connaître tous les échanges de Ripple avec la SEC, et exige la production de certains documents très sensibles.
Ils veulent tout savoir des petits secrets de Ripple
Bien avant les accusations de la SEC, Ripples Labs faisait déjà face à de multiples plaintes d’investisseurs de son jeton XRP. Ces plaintes ont été consolidées en un seul recours collectif, regroupé derrière le plaignant principal, Bradley Sostack.
Ce regroupement de plaignants vient de verser un nouveau document à leur dossier d’accusation, qui allègue que la société Ripple et son CEO, Brad Garlinghouse, ont violé les lois américaines sur les valeurs mobilières en vendant leur XRP.
C’est exactement ce que pointe du doigt la SEC. Voilà pourquoi Bradley Sostack et ses co-plaignants demandent l’accès à toutes les communications électroniques entre Ripple et la SEC, qui concerneraient le XRP, et ce, depuis 2015.
Des documents à révéler… intégralement
Autre requête de cette demande judiciaire : il se trouve que Ripple a dû communiquer des documents qui ont été expurgés de certains passages (voir l’exemple ci-dessous). Or, les plaignants considèrent cela comme un acte totalement arbitraire et injustifié de la part de la société émettrice du XRP.
Ils demandent donc à ce que Ripple communique à nouveau l’intégralité de ces documents, mais en supprimant tout ce « caviardage ».
La Cour du District Nord de la Californie devra statuer sur la recevabilité de cette nouvelle requête des plaignants le 25 mars prochain.
Vous l’aurez compris. Les investisseurs lésés veulent se servir de tout élément à charge pouvant prouver que Ripple a bel et bien organisé une offre illégale de valeurs mobilières avec sa vente de XRP. Entre la SEC et des investisseurs furieux qui se coalisent contre elle, la société de Brad Garlinghouse n’est pas prête de sortir des ennuis judiciaires.