Cryptomonnaie : Circle et son USDC quittent l’Irlande pour les USA
L’introduction en bourse se prépare. Depuis le début du mois de janvier, on sait que Circle a déposé une demande auprès de la SEC afin de pouvoir être cotée à la bourse de New-York et dans les coulisses, les équipes de Jeremy Allaire s’organisent pour répondre aux exigences de plus en plus pressantes de l’Oncle Sam en matière de conformité règlementaire. Dans cette optique, un porte-parole de l’entreprise vient de confirmer à la presse qu’elle envisage de déménager son siège social sur le territoire américain et de quitter définitivement l’Irlande.
Circle rapatrie son activité aux Etats-Unis en prévision de son introduction en bourse
C’est donc Bloomberg qui a publié l’information selon laquelle Circle venait de déposer les documents administratifs pour rapatrier ses activités aux Etats-Unis avant une éventuelle introduction en bourse dont la date n’est toujours pas connue. La nouvelle peut paraître surprenante tant l’ambiance règlementaire semble hostile au secteur crypto à Washington mais dans une vision long terme, cette stratégie pourrait s’avérer payante.
En effet, la règlementation américaine sur les stablecoins est en train de s’écrire au Congrès et il se pourrait que les futurs émetteurs de stablecoins aux États-Unis aient besoin de répondre à plusieurs critères contraignants pour obtenir l’aval des autorités financières. A ce sujet, certains observateurs craignent d’ailleurs que Tether soit poursuivi par les USA et que cela puisse créer une déflagration importante dans le secteur.
En déménageant son siège sur le sol américain, Circle prendra peut-être un avantage sur Tether, son principal concurrent dans le secteur des stablecoins en dollars US et aura plus facilement la capacité de rentrer dans le futur cadre règlementaire national. Cependant il faudra sûrement attendre le nouveau président pour savoir sur quel pied danser et quant à savoir qui de Donald Trump ou de Joe Biden sera le chef d’orchestre pour les quatre ans à venir, les pronostics vont bon train, même si la cryptosphère made in US semble avoir déjà fait son choix.