« Bitcoin, c’est pas top pour le climat » : Bill Gates pas très emballé par le BTC
Bitcoin, le pire ennemi des écolos ? – La soi-disante neutralité de Bill Gates sur Bitcoin – qui affirmait être passé de « vendeur » à « neutre » sur le roi des cryptos – n’aura pas duré longtemps. C’est donc le temps du dénigrement systématique qui revient pour le fondateur de Microsoft, avec le très peu original argument sur le côté non écologique du réseau.
Avec Bitcoin, votre portfolio serait « moins vert » : ah, ben ça !
Le milliardaire Bill Gates, sortant probablement d’un voyage dans un de ses jets privés, s’est soudainement inquiété de l’empreinte carbone de Bitcoin et des cryptomonnaies.
Interviewé par le journaliste Andrew Ross Sorkin, du New York Times, Bill Gates s’est fendu d’une déclaration lapidaire sur Bitcoin, à propos duquel il se dit « sceptique » :
« Le réseau Bitcoin utilise plus d’électricité par transaction que toute autre méthode [de paiement] connue de l’humanité, et ce n’est donc pas une très bonne chose pour le climat. »
Elles sont tellement énervantes (par leur répétition ad nauseam) et dénuées de tout bon sens que nous vous épargnerons les habituelles ritournelles sur la comparaison du « coût carbone » entre les transactions de VISA et celles de Bitcoin.
On s’étonnera juste que M. Gates n’ait pas jugé utile en l’espèce de comparer cette consommation avec celle d’un yacht de luxe, un bien de consommation bien plus utile socialement, à n’en pas douter.
Bitcoin loin d’être un « polluant inutile »
Allant à contre-courant des idées reçues, Laurent Benichou, professeur à HEC, vient justement de publier un rapport détaillé intitulé « Bitcoin, un cadeau pour l’environnement ».
En plus des exemples innombrables de gaspillages énergétiques et de ressources naturelles, qui n’ont pour le coup réellement aucune utilité, le professeur nous rappelle que Bitcoin est bien plus qu’un simple moyen de transaction :
« Bitcoin est une valeur résistante à la censure. Non seulement il empêche les instances dirigeantes de perturber une économie libre, mais il protège les citoyens dans leurs droits de propriété et leurs libertés individuelles. Il apparaît donc comme une proposition d’amélioration pertinente de notre système monétaire actuel… et une bonne option pour sauver l’environnement économique de nos enfants. »
Voir Bitcoin uniquement comme une méthode de paiement, c’est réduire son intérêt, peut-être pour que ses détracteurs puissent mieux se livrer à des comparaisons sans queue ni tête ?
Heureusement, de plus en plus de personnes réalisent que Bitcoin est aussi une valeur refuge, comme l’or, ou du moins une réserve de valeur meilleure que le dollar. Et surtout, Bitcoin n’est contrôlé par aucun État ou banque centrale. Ses utilisateurs se passent donc de tout intermédiaire (possiblement censeur) entre eux. On comprend donc parfaitement que les tenants du système en place n’aiment pas le roi de cryptos.