Cryptomonnaies en Australie : 2 750% d’ATM crypto en plus depuis 2022 !
L’Australie ne compte pas laisser les hackers et autres arnaqueurs opérer impunément. Ainsi, depuis 2023, le pays a fermé pas moins de 5000 plateformes frauduleuses. Désormais, l’Australie doit faire face à un nouveau problème : l’utilisation frauduleuse des ATM crypto.
Australie : le nouvel eldorado des ATM crypto
Les ATM crypto fonctionnent un peu comme les distributeurs automatiques de billets traditionnels. Toutefois, au lieu de retirer ou déposer des espèces, elles permettent aux utilisateurs d’échanger de la monnaie fiduciaire contre des cryptomonnaies, ou inversement.
D’après les données compilées par Coin ATM Radar, plus de 38 000 ATM crypto sont installés à travers le monde.
De son côté, l’Australie a vu le nombre de ses Crypto-ATM augmenter de manière significative ces dernières années. Ces machines sont désormais présentes dans de nombreuses villes à travers le pays.
Ainsi, en 2022 l’Australie comptait seulement une petite quarantaine d’ATM crypto. Désormais, elle en comptabilise plus de 1 100. Cela représente une hausse de 2 750% en l’espace de deux ans.
Une épée à double tranchant pour les ATM en Australie
Malheureusement, cet essor des ATM crypto est une épée à double tranchant. En effet, les ATM crypto sont également devenues une cible de choix pour les criminels. Ces machines permettent des transactions relativement anonymes, ce qui peut faciliter, entre autres, le blanchiment d’argent.
Ainsi, l’entreprise TRM Labs spécialisée dans l’analyse on-chain, estime que depuis 2019, les ATM crypto ont traité l’équivalent de 160 millions de dollars en transactions frauduleuses.
« L’année dernière, les volumes illicites dans le secteur du cash-to-crypto représentaient 1,2 % du volume total, soit le double des 0,63 % pour l’ensemble de l’écosystème des cryptomonnaies. »
Décidément, l’Australie fait face à de nombreux défis technologiques. En effet, le pays a récemment dû faire face à une affaire d’usage de faux documents générés par IA pour passer les procédures de KYC.
Renaud H.
Ingénieur en software et en systèmes distribués de formation, passionné de cryptos depuis 2013. Touche à tout, entre mining et développement, je cherche toujours à en apprendre plus sur l’univers des cryptomonnaies et à partager le fruit de mes recherches à travers mes articles.
