Arnaques crypto : Top 3 des pires scams

La blockchain a enrichi les premiers adoptants, mais aussi permis des fraudes massives. Entre 2016 et 2022, OneCoin, BitConnect et FTX ont escroqué plus de 30 milliards de dollars, laissant portefeuilles ruinés et leçons précieuses sur hype et psychologie

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OneCoin : la fausse blockchain qui n’existait pas

Lancée en 2014 par Ruja Ignatova (surnommée la « Cryptoqueen »), OneCoin se présentait comme « le tueur de Bitcoin ».Les promoteurs soutenaient que cette blockchain privée permettait de miner des « packs éducatifs » dont la valeur augmentait comme celle d’une cryptomonnaie.

En réalité, aucune blockchain n’existait  seulement une base de données SQL centralisée contrôlée par les fondateurs.

Les signaux d’alerte étaient nombreux. OneCoin n’a jamais publié de “whitepaper” avec code vérifiable, a refusé les audits indépendants et versait des commissions somptueuses pour le recrutement plutôt que pour les profits de trading. 

En 2017, des lanceurs d’alerte (ou “whistleblowers”) et des journalistes ont exposé l’arnaque, mais elle a tout de même engrangé 4 milliards de dollars dans 175 pays. Ignatova a disparu en 2017 avec environ 500 millions de dollars ; elle figure toujours sur la liste des dix fugitifs les plus recherchés du FBI.

OneCoin exploitait le *FOMO* (Fear Of Missing Out) ou peur de rater une opportunité et la preuve sociale. Les meilleurs recruteurs exhibaient des Lamborghini et des jets privés, tandis qu’une structure de marketing multi-niveaux transformait les victimes en évangélistes.

Les régulateurs en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni ont émis des injonctions précoces, mais l’application laxiste dans les marchés émergents a permis à l’arnaque de se métastaser.

BitConnect : le yield farming avant l’heure

BitConnect promettait 1 % de rendement quotidien réalisés via un « bot de trading » et un programme de prêt volatile. Lancée en 2016, sa monnaie native BCC a bondi de 100 fois en un an, dopée par des influenceurs YouTube et des bonus de parrainage offrant jusqu’à 35 % des dépôts.

Mais les mathématiques du projet étaient impossibles. Un rendement quotidien composé de 1 % équivaut à plus de 3 678 % par an,  des ordres de grandeur au-dessus de toute stratégie de trading légitime. Quand les sceptiques le soulignaient, les promoteurs les balayaient comme des « haters » jaloux de la « famille BitConnect ».

En janvier 2018, les régulateurs d’États américains ont forcé la plateforme à fermer ses prêts. BCC s’est effondré de 92 % en une seule journée, anéantissant 2,6 milliards de dollars de valeur marchande. 

Le fondateur Carlos Matos  célèbre pour son cri maniaque « BiiiiitConneeeect ! » en conférence, a plus tard prétendu n’être qu’un promoteur, pas un décideur. La SEC, Securities and Exchange Commission au États Unis, a inculpé plusieurs promoteurs en 2021 ; la plupart ont transigé pour des centimes sur le dollar.

FTX : quand « régulé » est devenu un slogan marketing

Sam Bankman-Fried (SBF) a bâti FTX en troisième plus grande bourse en 2022, avec des pubs au Super Bowl, des ambassadeurs stars (Tom Brady, Steph Curry) et une valorisation de 32 milliards de dollars. En coulisses, Alameda Research  le fonds spéculatif de SBF  empruntait des milliards de dépôts clients pour financer des paris risqués, soutenant le token FTT qui sous-tendait l’écosystème.

Le château de cartes s’est écroulé en novembre 2022 après que Coindesk a révélé que le bilan d’Alameda était composé à 40 % de FTT. CZ de Binance a vendu ses avoirs en FTT, déclenchant une panique bancaire. 

FTX a gelé les retraits ; 8 milliards de dollars de fonds clients avaient disparu. Les dépôts de faillite ont montré des comptes mélangés, un code backdoor exemptant Alameda de liquidation, et des achats immobiliers somptueux aux Bahamas.

SBF a été condamné pour sept chefs d’accusation de fraude en novembre 2023 et a écopé de 25 ans de prison. Le co-PDG Ryan Salame et la dirigeante d’Alameda Caroline Ellison ont plaidé coupable et témoigné contre lui.

Comment se protéger de ces arnaques

1. Vérifiez la chaîne : Utilisez Etherscan ou BscScan pour confirmer les gros mouvements de tokens et les interactions de smart contracts.  

2. Exigez des audits : Les projets sérieux publient des audits Big Four ou spécialisés crypto (CertiK, Quantstamp).  

3. Des maths logiquent : Si un protocole promet >20 % APY de manière durable, modélisez le calendrier d’émission de tokens  99 % s’effondrent en 18 mois.  

4. Diversifiez les dépositaires : Ne laissez jamais 100 % des fonds sur une seule bourse ; auto-garde via portefeuille hardware pour les avoirs long terme.  

5. Méfiez-vous de l’effet halo : Une pub au Super Bowl n’équivaut pas à la solvabilité.

Paradoxalement, chaque désastre a renforcé l’écosystème. Après BitConnect, « Ponzi » est devenu un mème viral sur X. Après FTX, la preuve de réserves est désormais exigée par la MiCA en Europe et la SEC aux États-Unis ; Coinbase, Kraken et Binance les publient en temps réel via des dashboards publics. Les outils d’analyse on-chain comme Nansen, Dune Analytics et Arkham Intelligence, autrefois réservés aux fonds, équipent aujourd’hui des millions d’utilisateurs retail via des apps mobiles gratuites.

La blockchain elle-même reste antifragile : le hashrate de Bitcoin a dépassé les 700 EH/s en 2025, malgré la contagion Terra-Luna et les hacks cross-chain. Les registres immuables ont permis de tracer 98 % des fonds volés dans l’affaire Ronin (625 M$ en 2022) jusqu’à des portefeuilles nord-coréens, aboutissant à des saisies records par le DOJ.

Le bull run 2024-2025 a vu surgir de nouvelles arnaques — certaines masquées derrière l’IA générative ou des « metaverse corporates ». Mais le playbook est gravé dans le marbre. Si un projet coche deux signaux d’alerte ou plus, la réponse rationnelle est simple : next !

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Les scams OneCoin, BitConnect ou FTX ne sont pas des accidents isolés : ils sont la version extrême d’un même poison, la promesse de gains rapides sans contrepartie.

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