Algorand réalise des transactions protégées contre les ordinateurs quantiques, grâce aux signatures FALCON
Le quantique contré ? Les équipes d’Algorand (ALGO) viennent de réaliser une première mondiale : une transaction sécurisée contre les attaques d’ordinateurs quantiques sur son réseau principal. Cela, en utilisant les signatures FALCON, un standard choisi par le NIST (l’Institut américain des normes). Tentons un peu de vulgarisation sur cette avancée cryptographique.
Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Algorand.
- Algorand a réalisé sa toute première transaction blockchain résistante aux ordinateurs quantiques.
- Les signatures FALCON, choisies par le NIST, offrent une sécurité post-quantique essentielle pour l’avenir des blockchains.
La première transaction blockchain résistante au quantique réalisée (et visible) sur Algorand
Ce 3 novembre 2025, les équipes du projet crypto Algorand ont expliqué dans un communiqué avoir réalisé la première transaction « post-quantum », c’est-à-dire résistante aux ordinateurs quantiques.
Cette opération réelle, visible sur la blockchain publique d’Algorand, montre que l’on peut déjà protéger des actifs numériques contre les menaces futures des supercalculateurs quantiques, sans perturber le fonctionnement quotidien de ce réseau décentralisé.
Depuis les années 1990, des chercheurs comme Peter Shor ont démontré que les ordinateurs quantiques pourraient un jour casser les systèmes de chiffrement actuels, basés sur des maths complexes comme la factorisation de grands nombres. Cela concerne des outils courants comme le RSA ou les courbes elliptiques, utilisés pour signer les transactions.
Car le risque n’est presque plus théorique : des experts, y compris Vitalik Buterin (co-fondateur d’Ethereum), estiment à 20% les chances d’avoir un ordinateur quantique puissant d’ici 2030 (moins de 5 ans donc !).
Trouver un remède avant même que le mal ne soit faisable : les signatures FALCON
Les réseaux blockchains sont particulièrement vulnérables, car tout repose sur des signatures numériques pour valider les échanges et les consensus. Un ordinateur quantique pourrait ainsi « forger des blocs, voler des fonds ou réécrire l’historique des transactions », comme le signale le communiqué.
Des systèmes comme Algorand, pensés pour durer des décennies, doivent anticiper ce virage technologique pour rester fiables. C’est là que les signatures FALCON entrent en jeu. Sélectionnées par le NIST en 2022, elles offrent un niveau de sécurité équivalent aux standards actuels (comme AES-128), mais immunisé contre les attaques quantiques.

Basées sur des mathématiques de « treillis » (lattice-based signature), ces signatures numériques résistent aux algorithmes comme celui de Shor. Leur atout majeur ? Elles sont compactes et rapides à vérifier, et donc idéales pour les blockchains où les nœuds validateurs doivent traiter des milliers de transactions rapidement sans gaspiller de ressources à l’excès.
Sur Algorand, ces signatures s’intègrent naturellement via des outils simples pour les développeurs et utilisateurs. Par exemple, on peut créer un compte sécurisé, le financer et envoyer des fonds en utilisant les signatures FALCON, le tout sans changer les règles de base du réseau. Les bénéfices sont clairs : des comptes et un historique immunisés au quantique, sans alourdir le réseau.
En résumé, cette avancée transforme la cryptographie post-quantique en réalité accessible. Elle protège non seulement les utilisateurs actuels, mais prépare aussi l’écosystème des blockchains à un avenir où les ordinateurs quantiques seront courants. À plus long terme, cela ouvre la porte à des échanges inter-réseaux (cross-chain) sécurisés par ce standard fiable des signatures FALCON.