Il dépense 7,56 millions de $ sur Ethereum pour une horreur d’alien punk qui fume la pipe : les NFT en folie

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La fièvre des NFT continueCela ne vous aura pas échappé, mais la cryptosphère est en pleine folie de NFT en ce moment. Ces tokens non fongibles se vendent comme des petits pains, atteignant des valeurs à peine croyables. En voici un petit exemple quelque peu… démesuré !

Une image pixelisée qui vaut des millions

À l’origine de leur création, en 2017, les images numériques des CryptoPunks – rendues uniques via des NFT – pouvaient être réclamées gratuitement par toute personne possédant un wallet Ethereum (ETH).

Ces images de 24×24 pixels ont été générées de manière algorithmique par Larva Labs à l’origine, et elles ont connu un certain succès grandissant par la suite.

En effet, le CryptoPunk n° 7804 qui nous intéressent aujourd’hui s’était déjà échangé pour 12 ethers en janvier 2018, mais le prix qu’il vient d’atteindre désormais est sans commune mesure.

Cette sorte d’extraterrestre humanoïde verdâtre, qui fume la pipe et porte des lunettes de soleil, a ainsi été échangé pour la bagatelle de 4 200 ETH, soit plus de 7,56 millions de dollars au moment de l’achat.

Des records de prix de vente ahurissants

Même si c’est un record pour cette série d’images, on peut voir, sur l’agrégateur d’achat de NFT Crypto Slam, que les 10 000 CryptoPunks existants – autrefois gratuits, rappelons-le – s’échangent désormais tous au moins en dizaine de milliers de dollars.

De plus, sur le simple temps qu’il m’a fallu pour écrire cet article, le record de cet Alien fumeur de pipe était déjà battu ! Le CryptoPunk n° 3100, un alien avec une sorte de bandeau de sport – un tennisman venu d’ailleurs peut-être -, a été vendu pour l’équivalent de 7,6 millions de dollars au moment de son achat.

Le CryptoPunk n° 3100 – Source : Crypto Slam

À elles seules, ces 2 images de 576 pixels totalisent donc plus de 15 millions de dollars. Mais à ce qu’il parait, l’argent ne compte pas quand il s’agit d’art. L’euphorie sur ces tokens, rendus numériquement uniques grâce aux blockchains, ne semble pas encore prête de s’estomper.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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