Mensonge d’État ? La haine du FMI contre l’adoption de Bitcoin au Salvador est sans limite
Des obsessionnels anti-Bitcoin. En septembre prochain, cela fera 4 ans que le Salvador a adopté Bitcoin (BTC) comme monnaie à cours légale. Et cela fera également 4 ans que le Fonds monétaire international (FMI) enrage de cette décision souveraine d’un État. Il faut dire que cela remet en cause frontalement la toute-puissance des grands financiers supranationaux dans leur privilège de donner des directives aux nations contre des prêts en monnaie fiduciaire, fraîchement sortis d’une planche à billets infinis sous leur contrôle. Dans un récent rapport, le FMI continue donc de tenter de tordre le bras au Salvador, et prétend même que son gouvernement ment sur ses achats en Bitcoin !
- Le FMI a accusé le Salvador de mentir sur ses achats de Bitcoin, affirmant que le pays ne ferait que déplacer ses bitcoins depuis d’autres portefeuilles.
- Le Salvador a continué de publier des achats quotidiens de Bitcoin malgré les accusations du FMI, augmentant ainsi sa réserve stratégique nationale de BTC.
Le Fonds monétaire international affirme que le Salvador ne ferait que déplacer ses avoirs en Bitcoin
Depuis le 7 septembre 2021, le Salvador a fait de Bitcoin une de ses deux monnaies nationales (avec le dollar américain). Et depuis novembre 2022, le pays mené par Nayib Bukele a annoncé qu’il achèterait 1 BTC par jour pour ses réserves stratégiques.
Mais selon un récent rapport du Fonds monétaire international, il n’y aurait en fait pas de nouveaux achats de bitcoins par le Salvador. C’est dans une note au bas de la page 7 de son rapport que le FMI explique que les mouvements de BTC observés seraient en réalité des consolidations (regroupements) de bitcoins entre différents wallets appartenant au gouvernement salvadorien. On notera également que le mot « Bitcoin » est présent 138 fois dans ce rapport de 149 pages : un trouble obsessionnel peut-être ?
« L’augmentation des avoirs en bitcoins dans le Fonds de réserve stratégique Bitcoin [du Salvador] reflète la fusion des bitcoins depuis divers portefeuilles appartenant à l’État. »
Extrait du rapport du FMI sur le Salvador
Le FMI continue de mettre la pression sur le gouvernement de Nayib Bukele
En plus de cette grave accusation de mensonge d’État sur les achats quotidiens de bitcoins, que le FMI nous sort tranquillement dans une petite note de bas de page (sans aucune autre preuve que ses propres dires), les grands financiers continuent de vouloir une transparence absolue du Salvador sur ses activités liées à Bitcoin, en contrepartie de son chantage pour un prêt de 1,4 milliard de dollars.
Le Fonds monétaire international se félicite ainsi que les entités publiques salvadoriennes liées à Bitcoin, comme le wallet Chivo (qui est forcé d’être privatisé) ou la centrale géothermique LaGeo (qui mine des BTC), doivent désormais publier des rapports financiers trimestriels. L’organisation supranationale exerce une surveillance totale sur l »entièreté des activités liées à Bitcoin.
Est-ce que le gouvernement salvadorien ment sur ses achats de Bitcoin ? En tout cas, encore ce 17 juillet 2025 (soit 2 jours après la publication du rapport du FMI), The National Bitcoin Office (ONBTC) du Salvador a publié l’achat du BTC du jour pour les réserves de la nation centraméricaine, qui possède désormais plus de 6 241 bitcoins dans sa réserve stratégique nationale.
Le Salvador est loin d’être le seul cas de chantage au prêt du Fonds monétaire international. Le FMI a pris l’habitude d’empêcher toute adoption de Bitcoin par des pays, comme par exemple avec l’Argentine, où tout rapprochement avec les cryptomonnaies devait être exclu. Si certains croient encore que ce sont des élus qui décident, le FMI est là pour leur rappeler que ce sont eux, les grands financiers, qui décident à leur place. « Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. » – Napoléon Bonaparte
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
